Licence MIASHS

Pourquoi avoir choisi la licence MIASHS ?

Warren a validé un bac général avec les spécialités mathématiques et sciences économiques et sociales, étant déjà intéressé par la finance. "Après avoir hésité avec des études plus soutenues en prépa, j'ai choisi la licence pour l’enseignement pluridisciplinaire autour des mathématiques, avec de l’économie et gestion, de l’informatique et des enseignements au choix", explique-t-il. Lysa, qui, elle, a suivi les spécialités maths et physique, y voit en plus de larges débouchés. "Et le rythme d’études à la fac me correspond mieux. Lors des journées portes ouvertes, j’ai rencontré des professeurs et visité le campus avec des étudiants. Cela m’a vraiment donné envie", confie-t-elle.

Ce qui change par rapport au lycée ?

Les mathématiques enseignées en cours magistraux sont plus poussées qu’au lycée. Le niveau d’exigence est aussi plus élevé. Démonstration : "En exercices de travaux dirigés, un résultat juste ne suffit pas. On doit appliquer des théorèmes suivant une méthode précise", explique Lysa. En parallèle, l’étudiante découvre les cours d’économie : la monnaie, les revenus d’un pays, les dépenses des consommateurs… "C’est intéressant ! Je ne pensais pas qu’il y avait autant de maths en économie. Par exemple, les équations servent à trouver le point d’équilibre sur un marché entre l’offre et la demande." Autre nouveauté, qui plaît à Warren : l’informatique et les bases de l’algorithmie pour la programmation.

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

La charge de travail est plus dense. "Il faut des bases solides en mathématiques pour apprendre des nouvelles notions dès la 1^re année", explique Warren qui a dû apprivoiser le travail en autonomie à la fac. "Après les partiels du 1^er semestre, j’ai compris qu’il fallait que je suive une méthode. J’ai commencé à rédiger des fiches, en classant les informations essentielles à retenir." Résultat : "Je ne peux plus m’en passer ! C’est indispensable", insiste-t-il. La méthode de Lysa ? "Je revois aussi les notions du jour au moins 2 heures par soir, afin d’arriver bien préparée aux cours suivants."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"Les mathématiques fondamentales ne sont pas faciles pour moi, reconnaît Warren. Cela demande beaucoup de travail, en plus des nouveautés dans les autres matières." Les études de cas en économie et la programmation informatique l'ont un peu surpris au début, tout comme Lysa. Mais tous deux s’appuient sur les exercices et les travaux pratiques sur ordinateur pour réussir. En dehors des cours, les étudiants de la promotion s’entraident en travaillant parfois en groupe dans un espace de coworking.

Comment se déroule la spécialisation ?

En fin de 1^re année, les étudiants commencent à suivre des enseignements liés au parcours visé en L3. Leur université offre deux choix : MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), qui comprend davantage d’informatique, ou MASS (mathématiques appliquées et sciences sociales). Lysa et Warren sont aujourd'hui en L2 MASS. "On se sert de plus en plus des mathématiques dans l’économie, pour réaliser des statistiques et représenter des courbes", expliquent-ils. Économie bancaire, management ou gestion d’entreprise... le programme devient plus concret.

Et après ?

La L3 comprendra un stage. Puis Lysa envisage un master en ingénierie mathématique pour suivre un M2 en finance. "Les débouchés métiers sont variés : analyste en études socio-économiques, en finance, banque, assurance, patrimoine ou dans les affaires, ou encore data scientist, développeur informatique, etc." Warren vise une spécialisation en finance dès la M1. "Il est possible de rejoindre une école de commerce partenaire de notre université, en bénéficiant d’aides selon nos résultats. Je pense me renseigner. Mon projet ? Devenir analyste en fonds d’investissement sur les marchés."