Ma première année en...

Bachelor affaires internationales

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Hugo est en 3e année du bachelor affaires internationales à l’EM Strasbourg, école de commerce publique rattachée à l’université. Échange à Toronto, création d’une association, cours de marketing, de langues, de finance… Il revient sur sa 1re année en école de commerce et nous partage ses impressions.

Pourquoi cette formation ?

Au lycée, Hugo a eu un peu de mal à trouver sa voie. Il commence une première STI2D avant de se réorienter en filière STMG, spécialité mercatique. "J’ai adoré mes deux années en STMG, raconte-t-il. Les cours étaient plus concrets car on travaillait à partir de cas pratique. Cela me correspondait mieux." En pleine hésitation entre un BUT ou une prépa ECT, un cousin lui parle de l’EM Strasbourg. "Ce qui m’a séduit dans le programme bachelor, c’est la possibilité de personnaliser son cursus. Même si je ne me projetais pas encore dans un métier, j’allais découvrir des disciplines très différentes et affiner mes goûts." Autre atout : la possibilité de partir à l’étranger, dès la 1re année.

Comment s’est passée la sélection ?

Pour intégrer l’EM Strasbourg, Hugo a passé plusieurs épreuves : un QCM (questionnaire à choix multiples) chronométré, un oral d’anglais et un oral de motivation. Petite spécificité propre à l’EM Strasbourg : les candidats présentent une de leurs passions à travers un objet. "J’avais apporté mon drone, se rappelle Hugo, car j’aime prendre de belles images de mes voyages. En montrant des photos réalisées en Islande, j’ai pu évoquer l’impact du réchauffement climatique sur les paysages, un sujet qui me tient à cœur et qui fait partie des valeurs de l’école."

Ce qui change par rapport à la terminale ?

En bachelor, Hugo a dû quitter Belfort pour aller vivre à Strasbourg, laissant derrière lui amis et famille. "Mon rythme de vie a évolué : j’ai découvert une ville plus grande et fait de nouvelles rencontres, s’enthousiasme-t-il." Contrairement au lycée, l’emploi du temps change toutes les semaines, ce qui demande une bonne organisation. Un point positif pour Hugo qui déteste la routine. "Au quotidien, je jongle entre les travaux de groupe, mes révisions personnelles et l’investissement pour mon association de défense des tortues marines, Tort’EM."

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

Le rythme de travail est différent du lycée. Si le nombre d’heures de cours est moins élevé, 25 heures environ, le temps de travail personnel est bien plus conséquent. "J’ai pris l’habitude de travailler à la bibliothèque universitaire, parfois jusqu’à 20 heures le soir, raconte Hugo." Au début du semestre, les professeurs donnent les modalités d’évaluation aux élèves afin qu’ils puissent organiser leur travail sur les semaines à venir. "Entre les projets de groupe, les oraux à préparer et le travail personnel, il faut savoir faire preuve d’autonomie."

Quelles sont les matières préférées ?

Au programme du bachelor affaires internationales ? Des cours de finance, de comptabilité, de négociation… et bien sûr des langues. Dès la 1re année, les élèves partent pendant 2 mois et demi à l’étranger pour améliorer leur niveau en langues. "J’ai fait beaucoup de progrès en anglais lors de mon échange à Toronto, affirme Hugo." Autre matière chère à son cœur ? Le marketing. "En 1re année, j’avais travaillé sur un projet d’huile solaire pailletée éco-responsable pour l’entreprise Guerlain, se souvient-il. En groupe, nous avions imaginé la campagne marketing du produit, de l’élaboration d’un prototype jusqu’à son lancement." Enfin, le cours de politique de communication lui a permis d’approfondir sa connaissance des outils comme Canva ou Indesign dont il se sert couramment dans ses différents projets.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

L’arrivée dans le supérieur a entraîné beaucoup de changements dans la vie d’Hugo : déménagement, nouveau rythme de travail, découverte de la vie étudiante. Même s’il s’est senti bien accompagné dans sa nouvelle école, Hugo a eu besoin d’un petit temps d’adaptation. "Ce n’est jamais facile au début, il faut construire de nouveaux repères. Même si j’étais ravi d’être là, j’ai dû me prendre en main pour être plus autonome." Pour financer ses études, Hugo a fait un emprunt à la banque. Il a bénéficié d’une bourse sur critères sociaux pour son logement et ses dépenses quotidiennes ainsi que d’une aide de son école pour financer son échange à Toronto.

Et après ?

La 3e année du bachelor est celle de la spécialisation. Hugo a choisi la spécialité entrepreneuriat, stratégie et innovation. "J’aimerais m’orienter vers la production audiovisuelle, raconte-t-il, car le métier de producteur m’attire beaucoup. Mais j’aime aussi entreprendre. Cette spécialité m’apporte des compétences dans ces deux domaines : gérer un budget, manager une équipe, faire preuve d’innovation, être force de proposition… Ce sont des points importants du métier de producteur." Afin de concrétiser son rêve, Hugo a décroché un stage chez M6 en tant qu’assistant de production.