Quiz : Que savez vous
sur l'agroéquipement ?

Vrai. Les technologies de pointe sont présentes partout dans les agroéquipements : robots de traite ou de tonte, guidage GPS permettant d’automatiser la conduite des engins et de gérer plus précisément les exploitations, boîtes de vitesses automatiques, etc. Les tracteurs disposent désormais de plus d’outils techniques que les voitures ! L’électronique embarquée à bord de ces machines permet de suivre et d’optimiser le travail. On utilise même des drones pour observer les récoltes ou surveiller le bétail.

Faux. Si les métiers des agroéquipements ne sont jamais déconnectés du terrain, beaucoup d’entre eux se pratiquent également en atelier, en usine, en bureau d’études ou en concession. Par ailleurs, un conducteur de moissonneuse-batteuse fait, depuis sa cabine de pilotage et en une heure, ce que plusieurs personnes auraient mis une semaine à faire il y a un siècle. À noter que les agroéquipements ne concernent pas uniquement l’agriculture. Il en existe pour l’élevage, pour l’exploitation de la forêt ou de la vigne ou encore pour l’entretien des parcs et des jardins urbains. Enfin, 65 % de la production française d’agroéquipements est exportée. Cela nécessite donc, pour un certain nombre de professionnels du secteur, de se déplacer à l’étranger de manière régulière.

Vrai. 2,2 % du chiffre d’affaires du secteur de l'agroéquipement sont consacrés à la recherche et au développement, et jusqu’à 3 000 brevets sont déposés chaque année^*. L’enjeu dans les années à venir : produire plus et de façon plus respectueuse de l’environnement. Le mouvement est déjà lancé avec la généralisation des moteurs permettant de réduire les émissions d’oxyde d’azote et de particules ou avec la commercialisation d’unités de méthanisation dans les exploitations agricoles.

* Source Axema, février 2017.

Faux. On compte une quinzaine de diplômes spécifiques à la filière agroéquipement, depuis le CAP ou le CAPA jusqu’au diplôme d’ingénieur ou au master, en passant par le bac professionnel, le BTS ou la licence professionnelle. Par ailleurs, la filière a développé des CQP (certificats de qualification professionnelle) permettant à tout titulaire d’un diplôme de niveau bac + 2 d’obtenir une spécialisation en agroéquipement (négociateur en matériels agricoles, inspecteur pièces de rechange, support technique clientèle, etc.), qui lui ouvrira les portes du secteur.

Faux. Dans ce secteur, l’expérience est valorisée et les passerelles sont nombreuses d’un métier à l’autre. On peut passer de la technique au commercial ou à la production, entre autres. L’évolution est également verticale, avec la possibilité de prendre en charge une équipe (de conducteurs d’engins, de mécaniciens, de commerciaux, etc.) après quelques années d’expérience. Les formations internes en entreprise sont nombreuses et permettent de se former tout au long de sa carrière.