Synonymes : Installateur/trice de réseaux de télécommunication, Monteur/euse en réseaux câblés de communication
Secteurs professionnels : Bâtiment et travaux publics (btp), Informatique et réseaux
Centres d'intérêt : J'aime bouger, J'aimerais travailler dehors, Je veux travailler de mes mains, Réparer, bricoler, j'adore ça
Le monteur câbleur ou la monteuse câbleuse en réseaux de communication doit positionner les câbles de communication de façon optimale afin de les tirer efficacement et de garantir leur bon déroulage. Il ou elle peut intervenir sur des câbles en souterrain ou en aérien, en utilisant des poteaux. Il ou elle peut assurer la pose de traverses, de brides et de cerclages sur les poteaux, permettant ensuite de fixer les câbles de façon tendue. Une fois le câble fixé, il ou elle doit tester la liaison. Pour la fibre, il ou elle utilise un stylo optique pour vérifier la continuité du signal.
Les câbles sont étiquetés pour être identifiables et les têtes de câbles fixées par les soins du monteur ou de la monteuse, au niveau des points de branchement. Il ou elle intervient également sur les points de mutualisation, sur les armoires de raccordement placées dans les rues, pour y mettre et placer correctement les câbles, et réaliser des soudures, avant de vérifier l'étanchéité de l'installation. En cas de coupure du réseau, il ou elle recherche la panne et change les éléments défectueux le cas échéant.
Certains monteurs sont spécialisés dans le raccordement FTTH (fiber to the home), pour raccorder un particulier à la fibre doit. Il ou elle intervient alors directement au domicile des abonnés pour fixer le câble depuis la borne jusqu'à l'armoire de quartier.
Le travail doit être minutieux et des bases en électrotechnique sont attendues. Avoir le souci de la qualité, aimer le travail manuel tout en sachant travailler dans les délais impartis sont des atouts pour ce métier. Le monteur ou la monteuse qui raccorde un foyer à la fibre optique doit s'assurer que toute l'installation fonctionne bien avant son départ. Une vision normale des couleurs (absence de daltonisme) est indispensable pour exercer ce métier.
Il est aussi nécessaire de savoir communiquer aussi bien au sein d'une équipe, pour exécuter des tâches qui nécessitent l'intervention de plusieurs monteurs, qu'auprès des clients pour expliquer son intervention et prendre en compte leurs demandes, lorsqu'on intervient à domicile.
Le travail s'effectuant souvent en plein air, il faut faire avec les aléas de la météo. Le monteur ou la monteuse en réseaux de communication intervient en hauteur, sur une échelle ou à bord d'une nacelle, souvent à proximité de réseaux électriques. Dans ce dernier cas, il respecte les consignes de sécurité en s'arnachant, par exemple, pour fixer un câble en hauteur sur un poteau et le conduire jusqu'au point de branchement. Dans ces conditions, le monteur ou la monteuse porte obligatoirement un EPI (équipement de protection individuelle).
Le monteur ou la monteuse se déplace sur les chantiers d'installation des réseaux, ou bien au domicile des clients chez lesquels il ou elle intervient. Des astreintes sont possibles pour assurer la maintenance des installations, ou en cas de coupure générale, à la suite d'une tempête ou d'une dégradation malveillante, par exemple.
Selon la taille du chantier, il ou elle peut travailler sous la direction d'un chef d'équipe qui distribue les tâches à effectuer aux différents monteurs.
3 ans pour préparer le bac professionnel cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés. Autre possibilité en 1 an après le bac : la FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) technicien réseaux et services très haut débit. La voie de la formation continue permet également de préparer le CQP (certificat de qualification professionnelle) monteur raccordeur FTTH ; le TP (titre professionnel) chargé de travaux en réseaux électriques aériens et souterrains ; installateur de réseaux de télécommunication en fibre optique.
Les emplois se trouvent dans les entreprises de travaux publics, les entreprises de télécommunications et chez leurs prestataires. On compte plus de 19 000 monteurs salariés et plus de 4 000 intérimaires dans le BTP (bâtiment et travaux publics). L'Observatoire des métiers du BTP estime que la profession a besoin de 700 primo-entrants chaque année. Malgré l'importance du nombre d'apprentis dans le secteur, il reste difficile de couvrir les demandes des entreprises. Les réseaux traditionnels (ADSL) ont vocation à être remplacés par les réseaux à très haut débit (fibre). En France, leur déploiement repose sur un grand plan d'investissement prévoyant de couvrir 95 % du territoire, avec une charge de travail importante pour les câbleurs monteurs en fibre optique.
L'alternance, plébiscitée par les entreprises, est un bon moyen de démarrer dans le métier. En 2023, l'Observatoire du BTP a comptabilisé plus de 500 apprentis monteurs en réseaux de communication. Par ailleurs, le taux de qualification pour ce métier (qui exige un savoir-faire) s'élève à 73 %.
À partir du Smic.
