Technicien électronicien /
Technicienne électronicienne

Le technicien électronicien répare, installe et fabrique des produits intégrant des composantes électroniques : appareils audio-vidéo, instruments de mesure, systèmes de navigation, etc. Assistant de l'ingénieur, il maîtrise de multiples compétences.
Niveau minimum d'accès :  Bac + 2
Salaire débutant :  1950 €
Statut :  Statut salarié

Synonymes : Technicien/ne en électronique

Secteurs professionnels : Automobile, Construction aéronautique, ferroviaire et navale, Électronique, Logistique et transport, Maintenance, Mécanique

Centres d'intérêt : Je me passionne pour les nouvelles technologies, Réparer, bricoler, j'adore ça

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Le métier

Réparation et maintenance

Le technicien électronicien intervient sur des équipements industriels, des systèmes de télécommunications, etc. Il localise l'origine de la panne, procède au remplacement d'un composant ou d'une carte électronique, modifie le programme informatique intégré à une puce, puis remet en service les équipements.

Essais et contrôle

Dans un laboratoire d'essais, il vérifie qu'un prototype (de système de guidage laser, par exemple) est conforme aux performances attendues. En collaboration avec l'ingénieur, il définit les mesures à effectuer, puis réalise les essais et exécute les mises au point. Technicien de contrôle, il définit les tests à pratiquer sur les produits fabriqués.

Conception et fabrication

Dirigé par un ingénieur, il peut participer à des activités d'études. Par exemple, à la conception à partir d'un cahier des charges d'une carte électronique. Il réalise le schéma de la carte, effectue les tests de conformité, et édite les documents de fabrication. En tant que technicien d'intégration, il participe à la fabrication des équipements en implantant les cartes électroniques et en assurant leur raccordement.

En vidéo

Compétences requises

Connaître la programmation

Les compétences demandées traduisent l'évolution de l'électronique : l'extension du numérique et la diffusion de l'électronique dans la plupart des secteurs industriels (automobile, aéronautique, etc.). Ainsi, des connaissances en programmation informatique sont aujourd'hui indispensables au technicien électronicien et il doit bien connaître son environnement technique (moteurs, boîtes de vitesses, etc.). Il utilise des logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur) ou, s'il est spécialisé en réparation, des logiciels de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur).

Polyvalence appréciée

Les recruteurs apprécient de plus en plus les techniciens ayant une double compétence dans le domaine de l'électronique. Par exemple : électronique et microélectronique ; électronique grand public et électronique professionnel. Les composants de plus en plus miniaturisés exigent minutie et rigueur dans les gestes.

Technicien et entreprenant

Dans cette profession, fortement marquée par la concurrence entre les entreprises, le dynamisme, l'initiative, la créativité et l'aptitude à travailler en équipe sont particulièrement appréciés. Une bonne maîtrise de l'anglais technique est souhaitée, ainsi que des aptitudes rédactionnelles afin d'écrire rapports et notices techniques.

Où l'exercer ?

Salarié en PME

Le technicien électronicien est généralement salarié dans une PME (petite ou moyenne entreprise). Très souvent polyvalent, il partage son temps entre plusieurs activités : négociation commerciale, étude de produits, service après-vente, etc. Il peut également travailler dans des sociétés de services, sous-traitantes des grandes entreprises (sociétés de maintenance, en particulier). Dans ce cas, son travail comprend souvent des déplacements.

Ou dans une grande entreprise

Les activités du technicien électronicien salarié dans un grand groupe sont davantage spécialisées. Encadré par un ingénieur, il participe à l'intégration de systèmes complexes, à des essais ou au contrôle qualité. Il travaille alors en tandem avec l'ingénieur d'essais et en relation avec la fabrication. On peut également lui confier une partie d'un projet : création, à partir d'un cahier des charges, d'une carte électronique ou d'un module logiciel destiné à traiter des signaux numérisés, par exemple.

Parfois fonctionnaire

Ce technicien peut accéder à la fonction publique sur concours de catégorie B. Il peut notamment exercer comme technicien de la PTS (police technique et scientifique) avec la spécialité électronique au concours, ou comme technicien de laboratoire des écoles nationales supérieures des Mines.

Emploi et secteur

Techniciens très recherchés

La progression rapide des applications de l'électronique favorise le recrutement des techniciens dans de nombreux secteurs : construction de matériels électroniques, mais aussi automobile, aéronautique et espace, énergie, télécommunications, secteur médical, sociétés de services (maintenance industrielle, bureaux d'études), administration (ministères). Ce technicien reste majoritairement recherché par les PME (petites et moyennes entreprises). Les grandes entreprises recrutent, mais à un rythme moins élevé.

Évolution de carrière

Avec quelques années d'expérience professionnelle, le technicien peut accéder à des responsabilités d'encadrement d'équipe ou de conduite de projet. L'accès au statut de cadre peut être obtenu par promotion interne dans certaines entreprises. Mais, le plus souvent, l'évolution vers le niveau d'ingénieur est subordonnée au suivi d'une formation de type Cnam (Conservatoire national des arts et métiers).

Secteur

Salaire du débutant

1950 euros brut par mois.