Ma première année en...

MC animation et gestion de projets dans le secteur sportif

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Ils ont un pied dans la compétition, l’autre en animation et en gestion de projets dans le secteur sportif. Angeline, gymnaste, et James, boxeur et éducateur sportif, racontent leur année en MC (mention complémentaire) animation et gestion de projets dans le secteur sportif au lycée Marcel Cachin, futur lycée des métiers du sport, à Saint-Ouen.

Pourquoi avoir choisi la MC AGSS ?

Durant son bac pro métiers du commerce et de la vente, James, boxeur, a réalisé qu’il ne voulait pas travailler dans un bureau. "J’ai choisi la MC animation et gestion de projets dans le secteur sportif comme tremplin vers un BPJEPS pour devenir éducateur sportif, car elle permet de valider les enseignements transversaux du BPJEPS." C’est aussi ce qui a motivé Angeline, qui pratique et enseigne la gym aux enfants. Après une 1re année de licence en physique, chimie et sciences de l’environnement à l’université, elle a préféré le cadre scolaire du lycée. "De plus, mon emploi du temps me permet de m’entraîner après les cours."

Quels sont les enseignements au programme ?

Les étudiants ont des activités sportives variées : sports collectifs, de pleine nature (comme une course d’orientation) et de fitness (comme du step). Puis ils apprennent à les adapter à différents publics : enfants, adolescents, personnes âgées ou en situation de handicap. "La MC développe la pédagogie et la gestion de projets, de l’organisation au budget", raconte James. S’y ajoute du droit lié à l’animation. "On nous forme aussi à communiquer sur nos actions", poursuit Angeline, qui participe à l’Instagram de la classe. Enfin, les étudiants reçoivent des intervenants, comme une chargée de mission qui prépare les Jeux Olympiques 2024.

Comment se déroule la pratique ?

Lorsqu’ils sont au lycée, les étudiants s’entraînent au sport et à l’animation par le biais de projets, tel ce projet de marche nordique pour des personnes retraitées de la ville. Surtout, sur l’année de formation, ils sont plus souvent en stages qu’en cours. "À chaque fois, on passe entre 3 et 5 semaines dans une structure", résume Angeline, actuellement stagiaire dans une école, où elle fait découvrir le rugby aux enfants. Les lieux de stage possibles : un collège, une structure sociale, une association, un club sportif, etc. "Au fil des semaines, on devient autonome pour animer une séance, puis pour mettre en place un projet sur un thème", poursuit James.

Ce qui change par rapport à la terminale ?

L’emploi du temps comprend davantage d’activités sportives qu’avant le bac et les étudiants portent le jogging tous les jours. "On a aussi des cours de sport théoriques, sur la sécurité, la nutrition, le corps humain, etc.", se rappelle James. Le rythme de travail est lui plus souple, même s’il ne faut pas négliger l’investissement personnel. "Ce sont les dossiers à réaliser après chaque stage qui nous prennent le plus de temps." "Et les cours nous servent de support pour mettre en place des animations ou un projet lors de nos stages", précise Angeline.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

James a passé du temps à réviser l’anatomie. "Il y a beaucoup à apprendre sur le fonctionnement du corps, les muscles, les articulations, avec un vocabulaire qui ne s’invente pas. Il faut s’accrocher !" Côté stage, les expériences varient selon les structures. "Au début, ce n’est pas évident d’élaborer des séances d’animation adaptées à des publics à mobilité réduite ou de réussir à nouer le dialogue avec des personnes atteintes de troubles cognitifs", raconte le jeune homme, qui a réalisé un stage au sein d’un comité départemental de sport adapté aux personnes en situation de handicap.

Et après ?

Certains étudiants ont déjà des pistes d’emploi dans leur structure de stage. Angeline, elle, souhaiterait poursuivre en BPJEPS éducateur sportif, mention activités physiques pour tous. Avec la classe, elle a eu une journée d’information dans un Creps pour découvrir les épreuves d’entrée. James, qui avait préparé un BPJEPS après sa MC, est aujourd’hui éducateur sportif et assure l’enseignement du sport en école. "J’organise mes séances pédagogiques par cycles, pour faire découvrir par exemple le basket ou la boxe. Je propose aussi des jeux ludiques et de motricité."

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Pour devenir éducateur sportif, James, boxeur, a suivi une MC animation et gestion de projets dans le secteur sportif avant de poursuivre en BPJEPS.

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En MC AGSS dans le même établissement, Angeline se forme à l’animation sportive. Elle aimerait aussi poursuivre pour devenir éducatrice sportive.

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Des cours de méthodologie de projet sont au programme de cette année de formation : les objectifs, les moyens et les acteurs qu’il faut mobiliser.

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Les étudiants participent à des projets, comme une marche nordique pour des personnes retraitées, pour des structures sportives, sanitaires et sociales.

Lors d’un stage au sein d’un comité départemental handisport, Angeline a sensibilisé des classes de primaire aux Jeux Paralympiques.

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La quinzaine d’étudiants en mention complémentaire fait du sport au quotidien et en équipes, ce qui favorise les liens dans la classe.

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Via l’Instagram de la classe, les étudiants suivent la championne de France 2011 de saut à la perche, Maria Ribeiro, qui les a initiés à son activité.