Ma première année en...

Licence pro métiers du BTP

Performance énergétique et environnementale des bâtiments

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Accessible après un bac + 2, la licence pro métiers du BTP, performance énergétique et environnementale des bâtiments, se déroule sur un an en apprentissage. Alex a ainsi alterné les cours à l’IUT (institut universitaire de technologie) de Marne-la-Vallée avec des périodes de formation en entreprise. De quoi compléter son parcours, après un bac pro technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre et un BTS bâtiment.

Pourquoi cette licence pro ?

Alex a mûri son projet "étape par étape". Attiré par le métier de maçon, il a préparé un bac pro dans ce domaine, une formation très concrète. Comme il souhaitait pouvoir évoluer vers la fonction de conducteur de travaux, il a poursuivi ses études. "Grâce au BTS bâtiment, j’ai acquis de bonnes bases généralistes. C’est pourquoi j’ai souhaité me spécialiser ensuite dans une branche du BTP. J’ai opté pour la licence professionnelle parce que cette année d’études est orientée vers l’insertion professionnelle. Quant au choix de spécialité, j’étais notamment curieux d’apprendre comment concevoir des maisons dites bioclimatiques, qui s’adaptent au climat et à l’environnement pour réduire les besoins en chauffage. Ce sont les maisons du futur !"

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'adapter ?

"Le rythme de travail est moins soutenu qu’en BTS. Le programme est moins dense." Alex alterne 4 semaines à l’IUT et 4 semaines de formation dans une entreprise spécialisée dans les tests d’étanchéité à l’air des bâtiments. L’étudiant est déjà habitué au rythme de l’apprentissage depuis son BTS.

Ce qui change par rapport au BTS ?

"Dispensés par des professionnels, les cours sont plus concrets." Tout comme les études de cas et les projets. "En BTS, on travaillait à partir des plans de bâtiments déjà construits pour refaire l’étude de conception. Alors qu’en licence pro, j’ai étudié le fonctionnement d’un système de chauffage en l’observant directement sur le chantier. Pour apprendre à adapter un bâtiment à son environnement et limiter sa consommation d’énergie, j’ai examiné le cas d’un bâtiment gros consommateur d’énergie en cherchant à l’améliorer. J’ai aussi réalisé un audit énergétique sur un gymnase."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"Pour trouver une entreprise qui m’accueille en apprentissage, j’ai envoyé beaucoup de CV et de lettres de motivation. J’ai eu la chance d’être guidé par le responsable de la licence pro vers une entreprise qui recherchait un candidat. Mon expérience d’apprenti en BTS a sûrement favorisé mon recrutement, car les employeurs recherchent des candidats opérationnels." En cours, Alex est le seul étudiant issu d’un BTS bâtiment dans sa promotion, aux côtés de camarades diplômés d’un DUT génie thermique et énergétique, pour la plupart. "Contrairement à eux, j’ai découvert toutes les matières pour la première fois. J’ai dû travailler pour rattraper le niveau : en thermodynamique, physique, thermique du bâtiment, simulation thermique, dynamique. Il m’a fallu apprendre les normes en vigueur et tous les labels énergétiques. Mais c’était vraiment intéressant !"

Quels sont les atouts de la formation ?

"Nous n’étions que 9 étudiants dans ma promotion. Ce qui m’a aidé à suivre les cours. Je n’aurais peut-être pas pu aussi bien étudier si nous avions été plus nombreux." La formation met l’accent sur la mise en situation professionnelle, que ce soit en apprentissage ou en cours. "En étudiant un système de chauffage directement sur un chantier, on apprend à être opérationnel sur le terrain." Son contrat d’apprentissage à peine terminé, l’entreprise d’Alex lui a offert un poste. "Le bac + 3 m’ouvre plus de portes vers l’emploi."