Des troubles mieux pris en compte
La loi du 11 février 2005 reconnaît les troubles psychiques comme pouvant être à l’origine d’une situation de handicap. Tous ne sont pas invalidants ; ce sont leur intensité et leur répétition qui traduisent un handicap en pénalisant et freinant l’intégration sociale et scolaire.
Les troubles intellectuelles et cognitifs peuvent s’accompagner de troubles psychiques.
Crise d’adolescence ou maladie ?
Dépression, phobies, anorexie, troubles bipolaires, schizophrénie… ces mots renvoient à un univers que l’on connaît mal et qui fait souvent peur. Ces maux ou des troubles apparentés se manifestent parfois à l’adolescence. Ils sont d’autant plus difficiles à identifier qu’à cet âge, un enfant se construit pour devenir adulte. De même qu’il abandonne ses jouets, d’autres choses changent : attitudes, hobbies, amis, goûts… Cette période charnière fragilise certains jeunes.
Les proches doivent être attentifs, notamment lorsque l’élève se coupe de tout ce qui lui apportait du plaisir, s’isole, a des attitudes surprenantes ou destructrices. Si des comportements inhabituels ou des états dépressifs s’installent dans la durée, si le jeune tient des propos incohérents ou agressifs, a des crises d'angoisse répétées, présente des troubles alimentaires, des addictions… le mieux est de prendre conseil auprès d’un médecin ou d’un psychologue.