Les difficultés rencontrées
Les périodes de maladie, parfois d’hospitalisation, et le retrait social peuvent perturber durablement la scolarité des jeunes présentant des troubles psychiques. Parfois, le comportement rend difficile une scolarisation collective, par exemple pour ceux qui manifestent trop d’agressivité ou bien qui sont violents avec les autres ou avec eux-mêmes.
Les moyens pour y remédier
Bien que les troubles soient avérés, il est souhaitable que l’élève puisse néanmoins poursuivre sa scolarité. Le médecin scolaire peut guider le jeune et sa famille vers la solution la plus adaptée. Si l’état de santé de l’élève le permet, il pourra rester en milieu ordinaire.
Des aménagements de l’emploi du temps
Au besoin, des aménagements de son emploi du temps pourront être mis en place, afin que l'élève présentant des troubles psychiques puisse suivre, par exemple, des séances de psychothérapie ou une rééducation comportementale.
L’aide aux familles
Les associations de patients et de familles proposent des réunions d’information et organisent des groupes de parole.
Les accompagnements proposés
Les CMPP (centres médico-psycho-pédagogiques) ou les hôpitaux de jour peuvent assurer un suivi éducatif et thérapeutique pour des élèves présentant des troubles psychiques, tout en leur permettant de suivre une scolarité à temps complet ou partiel. Si l’élève doit interrompre ses cours le temps d’une hospitalisation dans un service psychiatrique, par exemple, des solutions existent. Prendre des cours à distance ou même à l’hôpital permet de ne pas accumuler trop de retard. Autre possibilité : être admis dans un établissement à caractère sanitaire, qui dispense à la fois les cours et les soins, comme les établissements de la Fondation santé des étudiants de France. Enfin, les élèves peuvent être scolarisés avec l'appui d'un dispositif Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire). Un enseignant spécialisé leur propose alors des cours de soutien.