Journalisme

Les métiers et l'emploi dans
le journalisme

Date de publication : 13 novembre 2024

Qu'ils utilisent l'image, le papier ou le son, les journalistes sont tous animés par la même flamme : l'envie d'informer. Un milieu où curiosité, ouverture d'esprit, adaptabilité mais aussi disponibilité et volonté sont indispensables. Passage en revue des débouchés et conditions de travail dans le secteur.

JRI, agenciers, présentateurs…

Érigés en "stars de l’info", les présentateurs de journaux télévisés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. En effet, il y a mille et une façons d’exercer le journalisme. Du localier qui rend compte du dernier conseil municipal au grand reporter qui témoigne depuis un pays en guerre, en passant par le secrétaire de rédaction qui améliore la copie, l’agencier qui rédige des dépêches ou le JRI (journaliste reporter d’images) qui interviewe et filme en même temps, la palette est large. Sans oublier les documentalistes de presse qui veillent sur les domaines, compilent les ressources et préparent des dossiers à la demande des journalistes.

Les conditions de travail varient selon le média (presse écrite, radio, télévision, Internet…), mais, partout, c’est la rapidité qui prime. La polyvalence, c’est-à-dire l’aptitude à passer d’un support à l’autre, est également très recherchée.

Piges et CDD pour débuter

On estime à environ 34 000, le nombre de journalistes détenteurs de la carte de presse (en 2022). Parmi eux, un sur cinq sont pigistes, rémunérés à l’article, ou salariés en CDD (contrat à durée déterminée). Sans compter ceux qui, faute de revenus suffisants, exercent sans carte de presse... Les jeunes diplômés commencent donc souvent par les postes qui ne s’inscrivent pas dans la durée (CDD, piges, temps partiels, indépendants etc.)

La presse écrite reste le principal employeur (56 % des journalistes "encartés"). Les opportunités se situent plus dans la presse spécialisée (professionnelle ou grand public) plutôt que dans les quotidiens nationaux et les newsmagazines, où les places sont peu nombreuses.

Viennent ensuite, la télévision (18 % des journalistes "encartés"), la radio (10 %), les agences de presse (8 %). Les sites d’information sur Internet créent un appel d’air et emploient de plus en plus de journalistes.