Passer par l'une des 14 formations reconnues par la profession reste le sésame pour exercer dans le journalisme. Accessibles à bac + 3 pour la plupart, elles supposent d'avoir obtenu une licence universitaire. Autre cursus possible : intégrer un IEP. Panorama des formations adaptées.
14 établissements (écoles, universités ou IUT – instituts universitaires de technologie) délivrent des formations reconnues par la profession. On y accède moyennant un concours très sélectif, avec le bac au minimum pour le BUT information communication parcours journalisme à l'IUT de Lannion et de Nice, avec un niveau bac + 2 pour l’école de journalisme de Toulouse, et avec un niveau bac + 3 pour les autres établissements (les admis ont généralement un bac + 4, voire bac + 5). Passer par l’une de ces filières ne garantit en aucun cas de décrocher un CDI (contrat à durée indéterminée), mais facilite tout de même l’insertion.
Mais la plupart des journalistes n'ont pas suivi l'une de ces formations reconnues. Ils sont souvent diplômés de l'université : détenteurs d'une licence en histoire, en infocom, en lettres, en économie, en droit, en science politique… puis d'un master en journalisme ou en information et documentation. Certains sont passés par un IEP (institut d’études politiques) ou par une école de journalisme privée.
Un niveau bac + 5 est conseillé pour acquérir la culture générale indispensable à l’exercice du métier
Les stages sont le meilleur moyen de mettre le pied à l’étrier. Les étudiants en journalisme ont intérêt à se familiariser avec la culture web en créant, par exemple, un blog ou encore en s’inscrivant sur les réseaux sociaux.
CFJ (Centre de formation des journalistes) - Paris (75)
ESJ (École supérieure de journalisme de Lille) - Lille (59)