En formation initiale
Dans les lycées
Dans les lycées professionnels, généraux et technologiques
Certaines spécialités de bac sensibilisent les élèves à l'esprit d'entreprendre. Pour connaître les opportunités, certains lycées organisent des ateliers en liaison avec des associations ou encore, en lycée professionnel, une option est proposée. En immersion dans la culture entrepreneuriale, les élèves imaginent, testent et parfois présentent un projet d'entreprise, tout en réfléchissant à leur poursuite d'études pour devenir entrepreneur. En CAP, quelques élèves poursuivent leur parcours en BP (brevet professionnel) pour acquérir des connaissances en gestion et envisager de reprendre ou de créer une entreprise : coiffure, fleuriste, etc.
Dans les lycées proposant des diplômes du supérieur
Certaines spécialités de BTS (brevet de technicien supérieur), comme la gestion de PME permettent aux titulaires de connaître quelques bases pour entreprendre dans une petite et moyenne entreprise. D'autres comprennent des enseignements pour se projeter dans la création de sa propre activité : le BTS métiers de la coiffure, le BTS professions immobilières, le BTS management en hôtellerie restauration, etc.
À l'Université
Les IAE (instituts d'administration des entreprises)
À l'université, les formations spécifiques à l’entreprise, de sa création à sa gestion, sont l’apanage des IAE, appelés parfois "écoles universitaires de management". Leurs masters (bac + 5) sont dotés d’incubateurs pour aider les étudiants à réaliser leur projet. Parmi les formations : le master entrepreneuriat et management de projets de l'IAE de Grenoble ou à l'IAE de Tours via un parcours de management des PME et entrepreneuriat ou encore à l'IAE d'Amiens via le parcours Entrepreneuriat territorial et innovation sociale en master 2. Ces formations sont accessibles aux étudiants, comme aux apprentis.
Les IUT (instituts universitaires de technologie)
Les IUT proposent des parcours en 2e année de BUT (bachelor universitaire de technologie) ou des licences professionnelles spécialité entrepreneuriat, accessibles à partir de bac + 2. Par exemple : le BUT gestion des entreprises et des administrations ou le BUT gestion administrative et commerciale des organisations, la licence professionnelle métiers de l'entrepreneuriat, etc. Certains instituts proposent aussi des DU (diplômes d’université) créateur d'activité ou création d'entreprise, accessibles à partir d'un bac + 2 ou bac + 3, comme l’IUT d'Evry ou l'IUT de Sénart-Fontainebleau, DU création d'activité ou l'IUT Paul Sabatier, DU entrepreneuriat en très petite entreprise : reprise, création ou développement d'activités.
À noter : le DU entrepreneur TPE est accessible aux jeunes non diplômés ou peu diplômés à l'IUT de Seine-et-Marne Sud, l'IUT de Champs-sur-Marne...
Le diplôme d'étudiant-entrepreneur (D2E)
L’inscription à ce diplôme peut être subordonnée à l’obtention du statut national d’étudiant-entrepreneur. Les étudiants sont accompagnés pour mener à bien leur projet de création ou de reprise d’entreprise. Le niveau minimum requis est le baccalauréat ou équivalent et la formation dure 1 an.
Dans les écoles de commerce
L'entrepreneuriat se glisse dans toutes les écoles de commerce. Des enseignements spécifiques sont dispensés dans les cursus généraux de bac + 1 à bac + 3, comme le parcours "Jeune entrepreneur" du Bachelor de l’EM Strasbourg. Certaines écoles proposent pour aider aux aspirants entrepreneurs des formations spécifiques, à bac + 6, les MS (mastères spécialisés) : Entrepreneurs à l'ESSEC, Entrepreneuriat et management de l’innovation à l'emlyon Business School, entre autres.
En formation continue
Pour celles et ceux qui ont arrêté l'école, sont salariés ou bien demandeurs d’emploi, de nombreuses formations à la création d’entreprise sont accessibles en formation continue. Quel que soit le niveau de formation, elles sont proposées par des organismes professionnels tels que l’AFPA, les CCI (Chambres de commerce et d'industrie) - par exemple 5 jours pour entreprendre, les CMA (Chambres de métiers et de l'artisanat), les antennes régionales du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers). Les IAE et les universités proposent aussi une offre pour les personnes en reprise d'études. Les écoles de commerce ont des programmes diplômants et certifiants. Ces formations, parfois éligibles au CPF (compte personnel de formation), sont en partie financées.