J'aime lire… même de la théorie
La lecture occupe une part importante du travail personnel attendu en licence de psychologie. En cours, les enseignants mentionnent des ouvrages et des articles de revues scientifiques qui ont fait avancer la recherche dans le domaine. Aux étudiants d’aller ensuite lire par eux-mêmes ces textes de référence pour découvrir plus en détail les théories exposées et s'en faire leur propre interprétation. Ainsi, les enseignants distribuent dès la 1re année des bibliographies obligatoires ou recommandées, qu'il est bon d’étendre au fil des semestres.
J'ai des compétences rédactionnelles
Si, en 1re année de licence, la plupart des évaluations reposent sur des QCM (questionnaires à choix multiples), au fur et à mesure des années, les travaux nécessitant de la rédaction se multiplient. Il peut s’agir d’études de cas (à partir d’une situation décrite, les étudiants doivent relever les symptômes, les analyser et formuler une hypothèse de diagnostic, puis proposer une prise en charge), de devoirs sur table ou encore d'un mini-mémoire d’une dizaine de pages dans le cadre de travaux de recherche en 3e année. Ces différents exercices constituent une préparation à la rédaction des comptes rendus, qui est l’une des composantes du métier de psychologue.
Je suis à l'aise avec les notions abstraites
En licence de psychologie, on ne s’initie pas aux aspects pratiques du métier de psychologue. Les deux 1res années restent presque exclusivement théoriques. L’essentiel des cours porte sur l’apprentissage de notions et définitions abstraites, la compréhension des courants de pensée qui ont marqué l’histoire de la psychologie… Mieux vaut donc être à l’aise avec le maniement des concepts abstraits.
Je m'intéresse aux sciences
Le corps et l’esprit étant indissociables, la psychologie nécessite de comprendre comment fonctionnent le corps humain, le cerveau et le système nerveux. C’est pourquoi les étudiants de psychologie suivent des enseignements de biologie, de physiologie, de neurosciences... Par ailleurs, la psychologie étant une science reposant sur la méthodologie expérimentale, son étude implique de mettre en œuvre un raisonnement rigoureux et de manipuler des données d’expériences variées. Enfin, des statistiques figurent aussi au menu, pour lire et calculer différentes variables (moyenne, écart type...). Cette dimension scientifique est plus ou moins accentuée selon les universités. À ce titre, avoir suivi une spécialité scientifique au lycée, bien que non obligatoire, peut constituer un atout.
Je me débrouille en anglais
C’est en anglais que sont publiées la plupart des recherches en psychologie. Tout au long du cursus, des cours d’anglais, généraux ou tournés vers l’apprentissage du vocabulaire propre à la psychologie, sont donc au programme. Par ailleurs, dès la 1re année, dans les différents cours de psychologie, les enseignants demandent aux étudiants de lire des textes en anglais, tous n’ayant pas (encore) été traduits en français.
Je travaille aussi bien seul/seule qu'en groupe
La licence de psychologie demande un gros investissement de l’étudiant en travail personnel, pour mémoriser les notions et définitions, lire de nombreux articles de revues scientifiques, compléter ses notes… S’y ajoutent des travaux collectifs, notamment pour des exposés ou des études de cas à mener avec des sujets réels, à partir de la L3. Cela nécessite de savoir partager ses idées et l’avancée de son travail, d’organiser des réunions de travail et de coordonner les interventions de chacun.