Sécurité

Les métiers et l'emploi dans
la sécurité

Date de publication : 28 août 2024

Prévention, surveillance, maintien de l'ordre, lutte contre les trafics, protection des mineurs, enquêtes judiciaires, recherche d'informations, contrôles routiers, convoyage de fonds... les métiers de la sécurité publique et de la sécurité privée sont nombreux et variés.

Métiers de la sécurité : divers statuts et activités

Les 150 000 fonctionnaires et contractuels de la police nationale (gardiens de la paix, officiers de police, commissaires, adjoints de sécurité) et près de 100 000 militaires et contractuels de la gendarmerie nationale (sous-officiers, officiers, gendarmes-adjoints) protègent la population et maintiennent l'ordre public. Les premiers interviennent surtout dans les villes, les seconds en zone rurale et péri-urbaine. Derrière ces grades se cache une grande variété d'activités : maintien de l'ordre, sécurité routière, investigation judiciaire, renseignement, lutte contre le terrorisme et le grand banditisme... Et parfois des spécialités plus pointues : cavalier, maître de chien, secours en montagne, motocycliste... Sans oublier les agents, techniciens et ingénieurs de la police technique et scientifique.

La majorité des communes se sont dotées d'une police municipale, armée ou non. On dénombre plus de 28 000 policiers municipaux (fonctionnaires territoriaux), encadrés par des chefs de service et des directeurs. En uniforme et armés, quelque 8 000 fonctionnaires de l'État, rattachés à la branche surveillance des douanes, luttent contre les trafics et la contrefaçon sur tout le territoire.

Secours aux personnes, notamment en cas d'accidents, incendies, inondations... : près de 43 000 sapeurs-pompiers professionnels (fonctionnaires territoriaux) et 13 000 militaires (à Paris et à Marseille) sont au cœur des situations d'urgence.

Dans les entreprises de sécurité privée, l'activité surveillance domine (80 % des professionnels), suivie par la prévention incendie, la sûreté aéroportuaire et la télésurveillance. Toutes les activités de sécurité privée (incluant aussi les gardes du corps, les convoyeurs de fonds et les enquêteurs privés) sont des professions réglementées nécessitant une carte professionnelle.

Sécurité : des moyens accrus

Dans un contexte difficile, policiers, gendarmes et agents de la police municipale sont en alerte maximale. Pour répondre aux exigences croissantes, les effectifs des personnels de sécurité publique sont renforcés. En particulier les postes de policiers adjoints et de gardiens de la paix pour la police nationale, de gendarme-adjoint et de sous-officier pour la gendarmerie nationale. Les mairies étoffent aussi leurs dispositifs de sécurité en embauchant des policiers municipaux. Tandis que les douanes créent des emplois dans la branche surveillance. L'offre de postes est traditionnellement élevée en raison de nombreux départs à la retraite.

Dans les transports, les centres commerciaux, les sites industriels sensibles... les agents de sécurité privée sont aussi en première ligne. Les besoins conjugués au turn-over des emplois amplifient l'offre de postes.

Environ 252 700 sapeurs-pompiers (dont 17 % de professionnels et 78 % de volontaires exerçant une autre activité) ont pour mission le secours à personnes et la sécurité incendie. Un effectif en progression, que ce soit chez les professionnels, les volontaires, ou les jeunes sapeurs-pompiers.

Des domaines high-tech sont aussi en développement : la vidéosurveillance au sein de centres de sécurité dépendant de communes, de sociétés de transport ou de sociétés privées de surveillance ; la lutte contre la cybercriminalité au sein de la police, de la gendarmerie et de la Défense ; la sécurité informatique dans les entreprises.