Master, mastère, MBA... les différentes appellations

Le master : un diplôme national

Date de publication : 1er février 2023

Le master est un diplôme en 2 ans après la licence. L’accès en 1re année (M1) est de droit dans les mentions compatibles avec la licence obtenue. L'État français a protégé l'usage du mot "master" : il est donc réservé au DNM (diplôme national de master) et ne peut être utilisé pour une autre formation.

Le diplôme national du master est reconnu à bac + 5.

Le diplôme national de master est reconnu à bac + 5.

Quelle formule ?

Le diplôme national de master est obtenu après l'acquisition de 120 crédits capitalisables (ECTS) répartis sur 4 semestres (2 ans) après la licence ou titre équivalent à 180 ECTS. Il confère de droit le grade de master (300 ECTS) validant 5 années d'études après le bac, permettant notamment la poursuite d'études en doctorat.

L'accès en 1re année de master (M1) est de droit pour un diplômé de licence d'un domaine correspondant. Pour les mentions de master dont les capacités d'accueil sont limitées, les établissements peuvent recruter sur concours ou sur dossier.

La plateforme nationale "Mon Master" donne accès à l'intégralité de l'offre de formation en master et permet de candidater en M1.

Un droit à la poursuite d’étude immédiat ou différé

En cas de refus en première année dans les masters de son choix, le ou la diplômée de licence a 1 mois pour demander les raisons de ce refus au recteur de la région académique. Ce dernier pourra lui proposer au moins trois propositions d’admission dans un master correspondant à son projet professionnel et compatible avec la mention de licence obtenue.

L'accès en 2e année de master (M2) est de droit après validation du M1.

Quel coût ?

Les droits d'inscription sont fixés chaque année par arrêté du ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les universités ont l'obligation de proposer à tous les étudiants un paiement fractionné (en trois versements) des droits d'inscription et de sécurité sociale, afin qu'ils puissent en étaler la charge. Les étudiants boursiers sont exonérés des droits d'inscription et des droits de sécurité sociale.