Les écoles d'ingénieurs

5 raisons de faire une école
d'ingénieurs

Date de publication : 15 novembre 2024

Les écoles d'ingénieurs, ce sont des enseignements tournés vers l'innovation scientifique, ouverts sur le monde de l'entreprise, la recherche et l'international. Ce sont des perspectives d'emploi et de carrière variées. Autant d'atouts qui ont de quoi séduire les bacheliers et les étudiants, garçons et filles !

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Les mises en situation et les liens avec le monde professionnel sont encouragés dans les écoles d'ingénieurs.

Une formation orientée métier

En école d'ingénieurs, cap sur le travail en mode projet ! Réalisés en groupe, souvent pour le compte d'entreprises, ces projets initient les élèves à des problématiques concrètes, à la gestion de projet et au travail en équipe. Sans oublier les missions réalisées en junior-entreprise, sur la base du volontariat.

Autres temps forts de la formation : les stages obligatoires (28 semaines au minimum, soit plus de 6 mois). Ils sont l'occasion de mettre en application les connaissances acquises en cours et d'affiner son projet professionnel.

De plus en plus développées, les formations en apprentissage permettent quant à elles d'alterner périodes de cours et travail en entreprise pendant 2 ou 3 ans. L'apprenti est considéré comme un salarié à part entière, à qui l'on confie des missions de plus grande envergure qu'en stage.

Enfin, au moins 20 % des cours sont assurés par des professionnels en exercice en entreprise. Les établissements organisent également des visites de sites industriels et des forums de présentation des métiers.

Un environnement recherche

La recherche n'est pas la chasse gardée de l'université. Toutes les écoles d'ingénieurs inscrivent leurs étudiants dans un environnement recherche : visites de laboratoires, mini-projets de recherche, etc. Elles s'appuient pour cela sur leurs laboratoires, en partenariat pour certains avec des universités, des instituts de recherche publique ou des entreprises privées.

Les élèves ingénieurs séduits par cette initiation ont la possibilité de préparer, parallèlement à leur dernière année d'école, un master orienté vers la recherche. Selon la CGE (Conférence des grandes écoles), environ 6 % des ingénieurs diplômés en 2023 ont continué en thèse afin d'obtenir un doctorat (bac +  8). Ce diplôme est indispensable pour une carrière d'enseignant-chercheur à l'université ou de chercheur dans un organisme public, mais aussi pour rejoindre les services de recherche et développement de certaines entreprises.

Une ouverture à l'international

Mondialisation des échanges, délocalisation des productions, laboratoires anglophones... les écoles d'ingénieurs préparent leurs élèves à un environnement professionnel international.

Pour cela, l'apprentissage de l'anglais est obligatoire dans toutes les écoles d'ingénieurs et, pour obtenir le diplôme, les étudiants doivent valider un niveau certifié par un organisme extérieur. Une 2e langue est souvent dispensée.

Une formation d'ingénieur comprend nécessairement une expérience à l'étranger, de 3 mois à 1 an : stage en entreprise ou séjour d'études. Autre piste : le double diplôme qui permet à l'étudiant d'obtenir le diplôme de son école d'origine et celui d'une école partenaire à l'étranger.

Enfin, l'ouverture des formations aux étudiants étrangers et l'intervention de professeurs issus d'universités partenaires favorisent la mixité des cultures.

Une insertion professionnelle optimale

1 an après l'obtention de leur diplôme, 9 ingénieurs sur 10 qui cherchaient un emploi en ont trouvé un, selon la CGE. Parmi eux, plus de 8 sur 10 sont en CDI. Plus généralement, le taux de chômage des ingénieurs est particulièrement faible : il était de 2,6 % en 2023, selon IESF (Ingénieurs et scientifiques de France). Autant dire que le diplôme d'ingénieur constitue un véritable sésame pour l'emploi.

Selon l'orientation de leur formation, les jeunes ingénieurs diplômés ont accès à de nombreux secteurs d'activité (sociétés de conseil, informatique, BTP, énergie, transports, etc.) et à des fonctions variées (recherche et développement, conseil, production, technico-commercial). Ils peuvent rejoindre tout type d'entreprises, des grands groupes aux PME (petites et moyennes entreprises). Enfin, les carrières à l'étranger sont une option choisie par 9 % des ingénieurs diplômés en 2023, selon la CGE.

Plutôt que d'entrer sur le marché du travail, les jeunes ingénieurs diplômés peuvent également poursuivre leurs études, notamment en doctorat, en diplôme d'école de commerce ou en mastère spécialisé. Un choix suivi par environ 13 % d'entre eux, selon la CGE.

Des salaires enviables

Le salaire moyen annuel (hors primes) des jeunes ingénieurs diplômés en 2023 est de 38 500 € brut, selon la CGE. Il est globalement très enviable par rapport à celui des jeunes diplômés d'autres formations.

Ce salaire varie selon le secteur d'activité (par exemple, on gagne mieux dans l'énergie ou la finance que dans l'agroalimentaire), la taille de l'entreprise, la région dans laquelle on exerce (on gagne davantage en région parisienne) et l'école d'origine. Il augmente ensuite avec l'âge et l'expérience.