Ma première année en...

Bac STI2D

Spécialité énergies et environnement

Image d'illustration, crédit photo ci-après

C’est par attrait pour la manipulation, les technologies et les matières scientifiques que Gilles s’est tourné après la 2de vers la série STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) spécialité EE (énergies et environnement). Au terme de sa 1re où il a pu satisfaire son goût pour la pratique, rencontre avec le jeune lycéen à l’établissement Édouard Branly, à Créteil.

Pourquoi avoir choisi le bac STI2D ?

Le rêve de Gilles est de devenir ingénieur : trouver des solutions technologiques pour améliorer les produits et proposer des innovations. "Au collège, la technologie m’attirait déjà." Avec 14 de moyenne générale en 2de et ses meilleures notes dans les matières scientifiques, un bac général en sciences lui tendait les bras. Mais "l'un de mes profs  et des amis m’ont parlé de STI2D. L’approche pratique d’une filière technologique me convenait mieux." Une autre raison, plus stratégique, a aussi pesé dans la balance : "En bac techno, les coefficients des matières me permettent d’avoir un meilleur dossier pour intégrer une classe prépa techno menant aux concours des écoles d’ingénieurs." Pour s’inscrire en STI2D, Gilles a dû changer de lycée. "Je n’ai pas été accepté en enseignement de spécialité SIN (systèmes d’information et numérique) car il y avait beaucoup de demandes. J’ai donc choisi EE (énergies et environnement)."

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’adapter ?

D’un naturel studieux, Gilles a vite pris la mesure des devoirs à réaliser à la maison. "Quand je rentre chez moi, je travaille environ une demi-heure chaque soir et une après-midi, voire deux, le week-end. Les cours sont plus denses et donc plus longs à apprendre." Dans leur emploi du temps, Gilles et ses camarades bénéficient de 2 heures d’accompagnement personnalisé par semaine dans trois matières : la physique, les mathématiques, ainsi que l’histoire-géo pour les épreuves du baccalauréat.

Qu’est-ce qui change par rapport à la 2de ?

La manière d’apprendre surtout. "On travaille beaucoup plus en autonomie et, très souvent, sur des objets d’études. Pour en savoir plus sur l’éclairage par exemple, on a utilisé un logiciel qui retrace la vie d’une ampoule depuis l’usine où elle est fabriquée jusque chez les particuliers qui l’utilisent, en passant par les transports pour l’acheminer dans les magasins", détaille Gilles. Une heure de cours d’anglais technique est aussi au programme chaque semaine avec "beaucoup de nouveau vocabulaire professionnel à intégrer".

Qu’apprend-on en spécialité EE (énergies et environnement) ?

Comment optimiser l’éclairage d’une salle ? Comment améliorer un bâtiment pour qu’il soit le moins énergivore possible ? Les élèves sont confrontés à toutes sortes de problématiques, sur les énergies classiques ou renouvelables. "On étudie par exemple les puits canadiens, en effectuant des recherches sur leur fonctionnement et en simulant les économies d’énergie, explique Gilles. On apprend les divers modes d’énergie, comme les panneaux solaires, les éoliennes… J’apprécie ces cours car on se penche beaucoup sur l’environnement, la planète et ses ressources."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Dans certaines disciplines nouvelles, tout est à apprendre. Exemple avec les enseignements de spécialité technologiques qui figurent désormais parmi les matières principales des 27 élèves de la classe de Gilles. "Il y a beaucoup de leçons ! On aborde des thèmes très variés : les rayons du soleil, la couche d’ozone, les capteurs, comment fonctionne un portail qui s’ouvre tout seul… On a un peu de cours et beaucoup d’études de cas." Pour le reste, Gilles s’est adapté avec facilité à sa nouvelle série.

Et après le bac ?

Pour concrétiser son rêve et se former au métier d’informaticien, Gilles compte intégrer une prépa TSI (technologie et sciences industrielles), puis une école d’ingénieurs. "L’idée d’étudier l’environnement me semblait judicieuse. C’est un thème qui se développe dans le monde du travail et ces profils seront recherchés."