Ma première année en...
Bac STAV
Sciences et technologie de l'agronomie et du vivant
Ma première année en...
Sciences et technologie de l'agronomie et du vivant
Leur passion ? La nature, la protection de l’environnement, le développement durable. C’est précisément pour cela qu’Abigaëlle, Simon et Valentin ont choisi, après la 2de, la filière STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant). Ils sont en classe de 1re, option aménagement paysager, au lycée Bougainville (77). Rencontre.
C'est avant tout par intérêt réel pour la nature qu'Abigaëlle, Valentin et Simon ont opté pour le bac STAV. Simon était également motivé par les enseignements "techniques" qui en font une filière "concrète". Idem pour Valentin qui trouvait le bac général trop théorique. Il considère que les matières de STAV sont aussi très prisées dans les écoles d’ingénieurs et intéressent les recruteurs. Mais, surtout, les trois lycéens avaient déjà un projet professionnel préparé dès la fin du collège, grâce à la rencontre d’un conseiller d’orientation, d’informations glanées sur des salons d’information ou encore de brochures de l’Onisep : poursuivre en BTS gestion et protection de la nature (GPN).
120 hectares de champs avec ses vaches, ses serres à perte de vue : l'environnement a changé de tout au tout pour les trois lycéens et leurs camarades. Ils ont également découvert les nouvelles matières au programme de STAV : la zootechnie, l'agronomie, l'agroéquipement… Pour cela, il réalisent notamment des travaux variés : devoirs sur la reconnaissance des végétaux, recherches sur les systèmes de production laitières en zootechnie, etc. Des devoirs qui sont plus longs et plus complexes qu'en 2de et demandent plus de travail. Autre différence : certains cours durent 3 heures comme en activité pluridisciplinaire. "Cela peut paraître long et demande de la concentration" prévient Valentin.
Le rythme est soutenu ! Les élèves doivent fournir des efforts réguliers car ils ont des contrôles tout au long de l’année qui comptent pour le bac et qui portent sur tout le programme de 1re. Abigaëlle, Valentin et Simon ont déjà eu trois CCF (contrôle continu en cours de formation) depuis la rentrée et deux sont encore programmés d'ici la fin de l’année. "Si on ne révise pas régulièrement, c’est mission impossible", souligne Valentin. "Nous avons aussi plus de devoirs, il faut donc bien écouter en cours si on veut s’en sortir", précise Simon. De son côté, Abigaëlle est formelle : "Il faut vraiment aimer ce qu’on fait. STAV ne doit pas être un choix par défaut sinon on perd vite pied".
C’est la découverte des nouvelles matières de STAV qui les a un peu bousculés en début d’année. Il a fallu acquérir un nouveau vocabulaire "très technique". Simon a trouvé les premiers mois un peu ardus, avec une charge de travail plus importante qu'en 2de. Enfin, petite particularité de STAV, il faut être bon partout car les coefficients sont les mêmes. "On ne peut pas se permettre de laisser une matière de côté", souligne Abigaëlle. Mais tous s'accordent à dire que cette filière ne présente pas de grosses difficultés.
Les élèves apprécient les activités spécifiques à cette filière. Ainsi, les cours dispensés par deux enseignants de disciplines différentes qui interviennent pendant 3 heures sur un thème. "On a des regards croisés, deux points de vue différents, c’est plus vivant". Appréciés aussi, les stages et les sorties d’observation qui apportent du concret. Au lycée Bougainville, et comme souvent en filière STAV, les élèves sont internes pour la plupart. De quoi créer des liens forts. Ils partagent les activités proposées après les cours (club photo, musique…). "Puis être pensionnaire, cela peut nous aider à travailler", assure Simon qui profite de 2 heures d’étude obligatoires dans les chambres. Extinction des feux à 22 h.