Ma première année en...

BUT carrières juridiques

parcours administration et justice

Image d'illustration, crédit photo ci-après

En 3e année de BUT carrières juridiques à l’université de Lille sur le campus de Roubaix, Valentine suit des enseignements en droit, mais aussi en comptabilité générale, en techniques d’expression... Les travaux dirigés et les projets de groupe permettent de travailler sur des cas concrets, et de s'initier à la méthodologie juridique. Rencontre avec une étudiante ravie de cette formation. 

Pourquoi avoir choisi le BUT carrières juridiques ?

Au lycée, intéressée par une formation supérieure en droit, Valentine s’interroge sur le cursus convenant le mieux à son profil. "Étant une élève plutôt moyenne, je ne me sentais pas suffisamment autonome pour envisager une licence de droit à l’université", souligne-t-elle. J’avais besoin d’être encadrée, soutenue dans mes apprentissages." Conseillée par ses professeurs, elle opte alors pour un BUT carrières juridiques, une formation juridique solide avec des travaux dirigés, des projets collectifs et des stages en 2e et en 3e année.

Pourquoi le parcours administration et justice ?

En 2e année, Valentine a le choix entre trois options : administration et justice ; entreprise et association ; patrimoine et finance. "J’ai opté pour le parcours administration et justice, tourné vers le droit public, car c’est ce qui correspondait le mieux à mon projet : exercer un métier de la justice." Parmi les matières proposées : droit administratif, contentieux administratif, commande publique, collectivités territoriales, etc.

Qu’est-ce qui change par rapport au lycée ?

"La différence entre la terminale et la 1re année porte surtout sur l’investissement, plus important qu’au lycée", prévient Valentine. On découvre des matières plus difficiles qu’en terminale, des notions complètement nouvelles. Il faut travailler différemment ! L'étudiante s'initie notamment à une méthodologie propre aux matières juridiques. " En BUT, les professeurs nous aident avec des fiches, ils nous apprennent à faire un cas pratique, à appréhender les exercices juridiques, comme les dissertations, les commentaires d'arrêt..."

À quel rythme de travail faut-il s’habituer ?

En 1re année, il faut compter environ 35 à 40 heures par semaine, entre les cours et le travail personnel à fournir chez soi. "Parmi les matières juridiques, le droit constitutionnel, le droit des personnes et de la famille  notamment occupent une place importante.", précise Valentine. Le programme comprend des matières complémentaires : comptabilité, techniques d'expression, anglais, etc. "On alterne les cours magistraux et les TD (travaux dirigés). En plus du programme, il faut travailler sur son temps libre pour se documenter, aller plus loin dans chaque matière afin d’approfondir nos connaissances. "

Des matières préférées ?

"En 1re année, parmi les matières enseignées, j’ai été assez impressionnée par le droit constitutionnel, qui nous plonge au cœur de la constitution de la République, des institutions françaises ", note Valentine. Les TD donnent lieu à l’étude de textes pour élargir notre réflexion. C’est très intéressant." L'étudiante apprécie également de découvrir le droit des personnes et de la famille.  "On aborde des questions juridiques de la vie quotidienne, comme le régime marital, la tutelle, etc. Les travaux dirigés sont l’occasion de travailler sur des problématiques qui se posent dans une famille : c'est très concret."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"Il faut un peu de temps pour prendre de nouveaux repères et appréhender cette manière de travailler, mais finalement, par rapport à la 2e  ou la 3e  année je trouve qu’il y a moins d'apprentissages par cœur en 1ère année", constate Valentine. La difficulté, je trouve, c'est surtout le rythme lié au contrôle continu : il faut toujours préparer l'examen suivant, rester concentré, sans se relâcher !" Enfin, les travaux de groupe, un par semestre, prennent du temps. "Cela demande de s’investir, de résoudre des cas pratiques, mais les professeurs sont présents, très à l’écoute."

Et après ?

Dès la 2e année, Valentine a effectué un stage de deux mois dans un cabinet d'avocats. "Cette expérience très enrichissante m’a permis de clarifier mon projet professionnel." Un autre stage, en 3e année, l’a conduite à la Cour d’appel de Douai. "Cela me conforte plus que jamais dans mes projets professionnels, qui nécessitent une poursuite d’études en master. Grâce aux très bons résultats obtenus, cette formation de 3 ans m’a permis de prendre confiance en mes capacités. J’espère vraiment être admise en master. "