BUT génie civil - construction durable

Pourquoi ce BUT ?

En terminale STI2D, Léo choisit la spécialité innovation technologique et éco-conception : "Concevoir de nouveaux produits en tenant compte de leur impact sur l’environnement m’intéressait." Cependant, le choix de préparer le BUT génie civil-construction durable n’a pas été immédiat. "Je cherchais des formations dans les secteurs de l’industrie et du développement durable", explique-t-il. C’est en se promenant dans sa ville que Léo s’interroge sur les nouvelles techniques de construction. "De nature très curieuse, je voulais comprendre comment les nouveaux bâtiments intégraient les notions de développement durable et de respect de l’environnement." Léo s’informe alors sur le BUT génie civil - construction durable en consultant la fiche formation sur le site de l’Onisep. "Puis, je suis allé aux journées portes ouvertes des IUT proposant ce BUT et le choix de préparer cette formation est devenu une évidence !"

Ce qui change par rapport à la terminale ?

En début de formation, Léo découvre de nouvelles matières et manières d’enseigner : cours magistraux en amphithéâtre, travaux dirigés… "C’est très enrichissant et moins routinier que le lycée." Ce sont surtout les travaux dirigés que Léo apprécie. "Ils nous permettent de mieux comprendre certaines matières abstraites, comme les cours théoriques sur les matériaux de construction. Les travaux dirigés m’ont permis d’assimiler les procédés pour consolider un sol ou construire une route." La pratique permet aussi aux étudiants d’affiner leur projet professionnel et de formation : "Les cours en physique du bâtiment et leurs travaux dirigés m’ont emballé. Du coup, j’ai choisi en 2^e année de BUT le parcours bureau d’études conception", précise Léo. "On y acquiert les compétences nécessaires au choix des matériaux, à la définition des techniques de construction et au dimensionnement des systèmes (de chauffage, par exemple)."

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

Léo insiste sur son implication journalière : "Le travail personnel est conséquent si on veut réussir à suivre. Il ne faut pas prendre de retard et bien préparer les travaux dirigés. Il faut aussi bien gérer le temps imparti pour mener à bien les SAE (situations d’apprentissage et d’évaluation). Exemple de SAE que nous avons réalisé récemment : installation et raccordement d'un kiosque de restauration en ville, en prenant en compte toutes les contraintes (identification des besoins en eau et électricité, constitution des plans de réseaux d'eaux et du plan de réseau électrique..." Léo souligne également qu’il y a beaucoup de concepts à assimiler et qu’il ne faut pas faire d’impasse sur telle ou telle matière. "Lors des situations d’apprentissage et d’évaluation, on doit mobiliser le contenu de l’ensemble des cours, pour mener à bien un projet de construction réelle… Cela nous oblige à développer des compétences professionnelles, à nous auto-évaluer, à mener une démarche de projet sur plusieurs semaines. Et d’apprendre à travailler en équipe !"

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"En BUT, il y a continuellement des travaux à faire et à rendre", souligne Léo. "Cela m’a obligé à mieux organiser mon travail, tout en me laissant un peu de temps libre pour faire du sport. Il faut apprendre à travailler en autonomie et à maîtriser son emploi du temps." Léo avoue aussi qu’il a eu quelques difficultés en début de formation dans certaines matières. "Par exemple, en mécanique des structures, il est impératif d’être très attentif en cours et de travailler avec assiduité les cours et les exercices. C’est une matière qui comprend beaucoup d’équations et de calculs. Or, les mathématiques ne sont pas ma matière préférée…" Cependant, en début de BUT, les cours de mathématiques reprennent les notions étudiées en terminale : "Cela m’a permis de combler mon retard."

Et après ?

Léo vient d’entamer sa 2^e année. "Mon projet est de devenir ingénieur en efficacité énergétique. C’est pourquoi j’ai choisi le parcours bureau d’études conception." Pour parvenir à ses fins, Léo envisage d’entrer en école d’ingénieurs après la 2^e ou la 3^e année de BUT, par le biais des admissions parallèles. "J’ai déjà repéré une école d’ingénieurs qui forme à ce métier et j’aimerais pouvoir la suivre en tant qu’apprenti au sein d’un bureau d’études."