Ma première année en...

BUT informatique

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Dylan est en 2e année de BUT informatique, à l’IUT de Valence (26). Ce diplôme donne des compétences techniques pour proposer et mettre en œuvre des solutions informatiques répondant aux besoins des entreprises. Pourquoi a-t-il choisi de suivre cette formation ? Comment s’est passée sa 1re année d'études ? Réponses.

Pourquoi cette formation ?

"Depuis tout petit, j’ai toujours baigné dans le monde des nouvelles technologies", raconte Dylan. Mes parents géraient un magasin d’informatique et d’électroménager. Puis, en 3e, j’ai fait un stage de découverte au sein d’une entreprise du numérique où j’ai pu m’initier à la programmation." Dylan choisit alors de suivre la spécialité numérique et sciences informatiques en classe de 1re puis de terminale : "J’ai vraiment adoré ! Et cela m’a conforté dans l’idée de poursuivre mes études après le bac dans ce domaine". Il consulte alors le site de l’Onisep pour connaître les différents cursus post-bac : BTS, BUT, licence… "J’ai opté pour le BUT informatique. C’est une formation polyvalente qui offre, dès la 2e année, un parcours de spécialisation en développement", explique le jeune homme.

Ce qui change par rapport au lycée ?

Dylan a été surpris par l’implication de l’ensemble de ses camarades : "Tous sont motivés car ils ont un projet professionnel précis ou la volonté de poursuivre leurs études après le BUT." La formation alterne cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques. "Si on bénéficie d'un soutien pédagogique et méthodologique important, on doit aussi apprendre à travailler en autonomie et à s’organiser", observe-t-il. Par rapport au lycée, Dylan souligne également la place de la pratique dans le cursus : "Cela nous permet de mettre tout de suite en application les concepts étudiés en cours."

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

Ayant suivi les spécialités numérique et sciences informatiques et mathématiques au lycée, Dylan s’est senti à l’aise dès le début de la 1re année du BUT. Cependant, il insiste sur le travail personnel à fournir. "Il ne faut pas prendre de retard et bien préparer les travaux dirigés. Il faut aussi bien gérer le temps imparti pour les différents projets individuels ou en groupe." Dylan souligne également qu’il y a beaucoup de matières au programme et qu’il ne faut pas faire d’impasse. "Par exemple, lors d’une SAE (situation d’apprentissage et d’évaluation)*, on doit mobiliser toutes les ressources, c’est-à-dire le contenu de tous les cours."

* Les situation d’apprentissage et d’évaluation consistent en projets individuels ou collectifs mobilisant les savoirs (connaissance des cours), les savoir-faire (les processus, les démarches) et les savoir-être (comportement, attitudes).

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Dylan avoue qu’il a toujours eu quelques difficultés dans les matières qui ne sont pas en lien direct avec l’informatique, comme le droit par exemple. "Cette matière est intéressante pour ceux qui veulent travailler plus tard dans la cybersécurité, mais ce n’est pas mon cas." Mais souhaitant poursuivre ses études après le BUT, il redouble d’efforts dans toutes les matières pour obtenir son diplôme et avoir un bon dossier scolaire.

Et après ?

Dylan vient d’entamer sa 2e année. Il a choisi le parcours réalisation d’applications : conception, développement, validation. "Ce parcours est en lien avec mon projet professionnel, c’est-à-dire exercer plus tard le métier de développeur." Premier objectif de Dylan : trouver un stage. Il a ainsi ciblé une entreprise spécialisée dans la robotique appliquée à la médecine, mettant au point des automates pour la rééducation des personnes blessées. "Je pourrai ainsi allier ma passion de l’informatique et mon envie d’aider les gens", envisage-t-il. La robotique étant un domaine d’étude exigeant, Dylan compte poursuivre ses études en master robotique, si possible en alternance, après son BUT.