BUT science des données

Pourquoi cette formation ?

En terminale générale, Inès avait choisi les enseignements de spécialité sciences de l’ingénieur et mathématiques. "J’ai toujours aimé les maths, mais je ne savais pas ce que je voulais faire après mon bac", raconte-telle. Inès s’informe alors sur le site de l’Onisep pour connaître les différentes possibilités d’études dans le domaine des mathématiques : "J’étais un peu perdue, car les possibilités étaient multiples." Elle décide donc de se rendre à un salon dédié à l’orientation. L’IUT de Poitiers-Niort-Châtellerault y tenait un stand. "C’est de cette manière que j’ai découvert le BUT science des données. J’ai été séduite par ce cursus pour trois raisons : il exige de bonnes aptitudes en maths, il offre de réels débouchés et il comprend beaucoup de pratique en traitement de données."

Ce qui change par rapport au lycée ?

En début de formation, Inès découvre d’autres manières d’enseigner, comme les cours magistraux en amphithéâtre ou les travaux pratiques. Elle apprécie aussi la présence d’intervenants issus du monde professionnel parmi les enseignants : "Ils donnent une dimension très concrète à la formation." Autre changement notable par rapport au lycée : la participation des étudiants aux SAE (situations d’apprentissage et d’évaluation) qui s’inspirent de tâches authentiques, que l’on retrouve en milieu professionnel. "Le travail lors des SAE, seul ou en équipe, est mené dans une démarche de projet, ce qui implique une capacité à gérer le temps imparti pour produire le livrable attendu. Et pour les réaliser, on doit prendre en compte la transversalité des enseignements. J’ai trouvé cela très enrichissant ! Par exemple, nous avons récemment réalisé un projet de data visualisation pour le compte d'une organisation spécialisée dans la surveillance de la qualité de l'air."

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

"Le rythme est à peu près le même qu’au lycée", explique Inès. "J’ai toujours effectué un important travail personnel à la maison, pour bien assimiler les cours. Y compris dans les matières où j’excelle. Par exemple, je refais les exercices le soir, quelle que soit la matière, pour être sûre de bien maîtriser les notions." Inès note pourtant un changement notable : en BUT, le contrôle est continu et les évaluations sont fréquentes. "Il ne faut pas prendre du retard et bien préparer les travaux dirigés." Elle précise également qu’il faut travailler avec beaucoup de persévérance les deux grandes matières de ce BUT : les mathématiques (notamment la statistique) et l’informatique, sans pour autant négliger les autres.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"J’ai eu quelques difficultés en informatique, que je n’avais jamais étudié auparavant", confie Inès. "Mais j’ai eu la chance de suivre une remise à niveau en début de formation, ce qui m’a permis de progresser et de combler, petit à petit, mes lacunes. De plus, les professeurs sont à l’écoute et nous aident en cas de difficultés." Elle souligne également qu’elle n’a jamais été très forte en anglais. "Avec du travail régulier, je m’en sors très bien, d’autant qu’on étudie l’anglais technique, en lien avec l’informatique. C’est un apprentissage qui nous servira tout au long de notre vie professionnelle. C’est donc très motivant !"

Et après ?

Inès vient d’entamer sa 2^e année. Elle a choisi le parcours visualisation, conception d’outils décisionnels, mais ne sait pas encore, ce qu’elle veut faire après son BUT. Elle pense néanmoins poursuivre ses études pour préparer un master à dominante statistique et/ou informatique. Et elle compte sur les stages en entreprises qu’elle effectuera tout au long de son BUT pour définir son projet professionnel : "Je vais bientôt commencer un stage de 10 semaines dans une grande entreprise, au sein d’un service dédié à l’analyse de données. Si cette expérience me plait, alors j’espère effectuer ma 3^e année du BUT en alternance au sein de cette entreprise."