Traduction, interprétation

Les formations pour exercer dans
la traduction et l'interprétation

Date de publication : 12 novembre 2024

Maîtriser une ou plusieurs langues étrangères demande du temps. L'essentiel des formations en traduction et interprétation débouche sur des diplômes de niveau bac + 5. Certaines écoles cultivent l'excellence en recrutant sur concours. Focus sur les cursus possibles.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Traducteur ou interprète, le niveau de formation est élevé.

Formations en langues : viser un niveau bac + 5

À haut niveau de qualification, la traduction et l’interprétation exigent presque toujours un niveau bac + 5.

La licence de langue préparée à l’université (3 ans après le bac) est généralement requise pour accéder aux masters ou diplômes d’écoles. Les bacheliers ont le choix entre plusieurs mentions : LEA (langues étrangères appliquées) qui étudient deux langues appliquées à des domaines professionnels : transport, commerce, tourisme, traduction... ou bien LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères ou régionales), qui approfondit une langue de spécialité et étudie la culture du ou des pays d'expression (par exemple, le Portugal, mais aussi le Brésil pour la langue portugaise ; l'Espagne mais aussi l'Amérique latine pour la langue espagnole, etc.). Dans tous les cas, un bon niveau est exigé.

Noter qu'il est possible de se former à la LSF (langue des signes française) au sein de la mention sciences du langage, en vue de devenir traducteur ou interprète. Ce parcours permet également d'enseigner la LSF notamment via le CAPES (quelques postes au concours en LSF).

Les universités se mettent à l’heure de la mondialisation en proposant des cours d’initiation au japonais, au russe, au chinois, au coréen… Les langues orientales telles que l’indi ou le farci sont le domaine réservé de l’Inalco.

Des formations sélectives

Après la licence de langues, les étudiants doivent poursuivre en master ou en école spécialisée (2 ans) pour se former à la traduction (traduction technique, traduction spécialisée, traduction audiovisuelle, traduction littéraire... selon les parcours proposés) ou bien à l'interprétation (interprétation de liaison, interprétation de conférence, interprétation en LSF...).

Les universités sélectionnent à l'entrée du master (M1) selon des modalités qui leur sont propres. Du côté des écoles de traduction ou d'interprétation, comme l’Esit, les étudiants sont recrutés sur épreuves écrites et orales avec un niveau bac + 3. L’Isit (Institut de management et de communication interculturels), qui propose des parcours de spécialisation en 4e et 5e années, recrute en 1re année avec le bac.

Pour entrer dans ces formations sélectives, il faut non seulement maîtriser 2 langues étrangères, mais aussi le français, car les professionnels traduisent ou interprètent depuis leur langue maternelle vers la langue étrangère, et inversement. Il leur faut maîtriser le vocabulaire, la syntaxe, et être capables de transposer le plus fidèlement possible les textes écrits ou les propos échangés... à la nuance près.

Immersion dans un pays étranger

Les universités valorisent également les possibilités de séjour à l'étranger en développant les programmes d'échanges tels que Erasmus +. Dès la licence, les étudiants peuvent faire un semestre ou une année d'études dans un établissement partenaire en validant les cours suivis à leur retour. Ils peuvent également effectuer leur stage professionnel dans un pays non-francophone quand le cursus le prévoit (licence, licence pro ou master). 

La plupart des écoles proposent des parcours à l’international. L'immersion est la meilleure façon d'apprendre une langue vivante et de s'imprégner de la culture du pays, des habitudes de sa population. Un atout pour ceux qui envisagent la traduction ou l'interprétation, mais aussi tout autre métier "à l'international".

Le plurilinguisme est à l’honneur, mais l’anglais prédomine partout. Il est souvent imposé dans les cursus de formation parmi les langues obligatoires. Avec l’ouverture des marchés vers la Chine, la Corée, l’Europe de l’Est… les professionnels maîtrisant les langues et les cultures locales possèdent un atout. Se former à l’une de ces langues est possible presque partout dans le cadre d’une option ou d’une 3e langue au niveau débutant.

Témoignages

Ma 1ère année

Découvrez les témoignages d'étudiants en :

  • Licence LLCER (langues, littératures, civilisations étrangères et régionales)
  • Licence LEA (langues étrangères appliquées)

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