Un bachelor ayant un visa ou un grade de licence
Contrairement à la licence, qui est un diplôme national d’état et reconnu dans le schéma LMD, le bachelor est un titre d'école dont le programme n'est pas forcement reconnu par L’État. Avant de vous engager, vérifiez que le cursus est inscrit au RNCP (Répertoire national de certification professionnelle) de niveau 6, ce qui garantit un certain niveau de compétences.
Vous pouvez privilégier une formation ayant un visa accordé par le ministère de l'Enseignement supérieur, qui valide un bon niveau académique et d'insertion. Certains bachelors ont aussi obtenu l'équivalent du "grade de licence", ouvrant droit à l'acquisition de 180 ECTS, à condition que certains critères soient respectés : qualité de l'enseignement, statut et nombre des professeurs et chercheurs, accueil des étudiants boursiers CROUS, mobilité internationale, préparation à l'insertion professionnelle... Un logo sur Parcoursup permet de repérer ces formations.
Enfin sachez que les formations proposées par les écoles membres de la CGE (Conférence des grandes écoles), offrent la garantie d'un enseignement solide.
Un cursus qui peut coûter cher
Délivré par des écoles privées, un bachelor coûte en moyenne 10 000 euros par an, selon l'établissement... contre moins de 200 euros par an pour la licence universitaire.
Faut-il investir autant ? Tout dépend de l'école et du salaire d'embauche proposé aux jeunes diplômés selon le secteur d'activité. Vous pouvez consulter les enquêtes publiées sur le site de la CGE par exemple.
À savoir aussi : étudier en alternance permet de ne pas payer les dernières années de formation et d'être indemnisé par son employeur.
Des concours pour les cursus les plus réputés
Pour être accepté, il faut passer le cap de la sélection, plus ou moins sévère selon les établissements. Les écoles les plus réputées, comme l'Essec qui délivre un BBA (business administration bachelor) en 4 ans très renommé, organisent des épreuves propres ou bien communes l'année de la terminale.
Citons, par exemple les concours communs Pass, Ecricome Bachelor, Sésame pour les bachelors des écoles de commerce. Sans oublier côté ingénieurs, les banques de concours Avenir Bachelor ou encore Puissance Alpha bachelors.
À noter : le bachelor est accessible à tous les types de filières, mais les bacheliers généraux forment la majorité des admis. Il est aussi possible d'intégrer en bac + 1.
Pour une insertion rapide dans la vie active
Le bachelor vise à former rapidement des jeunes opérationnels, alors que la licence (bac + 3), plus abstraite, vise traditionnellement à poursuivre en master.
Afin de favoriser une insertion rapide dans la vie active, le programme est donc inspiré de celui des écoles, avec des cours dans des disciplines fondamentales et d'autres plus concrets, organisés en mode TD ou "projet", dispensés en petit groupe, par des enseignants qui sont des professionnels en activité.
À savoir aussi : grâce à un accompagnement renforcé, les étudiants sont plus encadrés qu'à l'université, qui suppose une certaine autonomie.
Enfin, la formation comprend aussi des périodes d'immersion, comme des stages ou de l'alternance. Il est aussi possible, pour les meilleurs, d'acquérir une expérience à l'internationale (échange ou stage).
À noter : les étudiants pourront parfois, sur conditions de réussite, intégrer le cycle "grande école" ou bien un 3e cycle spécialisé proposé par l'école.