Ma première année en...

BUT gestion administrative et commerciale des organisations (GACO)

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Lena et Mélanie sont toutes les deux en 1re année de BUT gestion administrative et commerciale des organisations (GACO) à l’IUT de Lyon. Au programme ? Comptabilité, contrôle de gestion, droit, ou encore marketing, communication digitale. Pourquoi ont-elles choisi cette formation ? Réponses.

Pourquoi cette formation ?

Après un bac STMG spécialité mercatique, Mélanie commence une licence de droit. "Le fonctionnement de la fac ne me convenait pas et j’ai réalisé que je ne voulais pas faire uniquement du droit". Elle se réoriente en BUT GACO, qui mêle cours de comptabilité et techniques commerciales. C’est également pour la polyvalence de la formation que Lena choisit le BUT GACO, après avoir hésité pendant son année de terminale avec une école de commerce.

Ce qui change par rapport à la terminale ?

"En BUT, les professeurs nous considèrent comme de futurs professionnels", explique Mélanie. "Ce n’est plus la même relation qu’au lycée. Nous sommes traités comme des adultes", ajoute Lena. Le format des cours évolue également. Les enseignements sont répartis entre cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques. "Ces cours en petits groupes nous permettent de mettre en application ce qu’on aborde de manière plus théorique en cours magistraux", apprécie Mélanie.

À quel rythme de travail faut-il s’acclimater ?

"En BUT, les journées sont les mêmes qu’au lycée. Elles commencent à 8 heures et se terminent généralement à 18 heures. Cependant, le rythme de travail est différent. Nous avons peu de devoirs et beaucoup de travaux de groupe. Il faut donc être autonome et savoir travailler à plusieurs", observe Lena. Les étudiants ont aussi plusieurs projets à rendre. Pour Mélanie, le mot d’ordre est l’organisation. "Les échéances sont parfois éloignées. Pour ne pas se laisser déborder, il faut travailler régulièrement et anticiper."

Quelles sont les matières préférées ?

La comptabilité surtout, mais aussi la gestion de projet et le marketing comptent parmi leurs matières favorites. Dans le cadre du cours de marketing, les deux filles ont travaillé ensemble sur un projet de parfum éthique bio. "Nous devions mettre en place une démarche marketing pour lancer notre produit : choix de la cible, de la marque, de l’égérie, de la senteur, du packaging et conceptualisation 3D du produit. Pour justifier notre travail, nous nous sommes appuyées sur des enquêtes et des données de terrain", raconte Lena. "Nous avons choisi de mettre en avant le made in France afin de répondre à un besoin exprimé par les consommateurs qui recherchent des produits plus responsables et de meilleure qualité, ajoute Mélanie. C’est d’ailleurs l’aspect qui m’a plu : promouvoir des valeurs qui me touchent et m’inspirent", conclut-elle.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Pour Lena, qui venait d’un bac général, un petit temps d’adaptation a été nécessaire. "Avant le BUT, je n’avais jamais fait de droit, de marketing ou de comptabilité, contrairement aux étudiants issus de STMG. Même si les professeurs repartent des bases, j’ai dû faire un effort pour m’adapter à ces enseignements nouveaux". De son côté, Mélanie a eu plus de facilité à s’intégrer qu’en licence de droit. "En BUT, nous sommes une promotion plus réduite et nous travaillons souvent en groupe : cela facilite l’épanouissement dans le travail et les études."

Et après ?

La 2e année de BUT est celle de la spécialisation. Les deux filles souhaitent choisir le parcours management des fonctions supports, car elles aiment particulièrement les cours de comptabilité. Après le BUT, Lena prévoit de poursuivre ses études en école de commerce ou en comptabilité. Quant à Mélanie, elle commence déjà à chercher une alternance pour la 2e année de BUT afin de bénéficier au maximum de la dimension professionnalisante de cette formation. "Mon objectif, d’ici une dizaine d’années, serait de créer ma propre entreprise" confie-t-elle.