Ma première année en...

DN MADE (diplôme national des métiers d’art et du design)

Mention espace

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Pendant ses années lycées, en STD2A, Rachelle découvre le champ des possibles du design. Particulièrement sensible à la notion d’espace et à son appropriation, elle opte pour une poursuite d’études en DN MADE mention espace au Lycée Adolphe Chérioux, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Retour sur une 1re année enrichissante.

Pourquoi avoir choisi cette formation ?

Ayant toujours été intéressée par l’architecture, c’est tout naturellement que Rachelle se tourne vers le design d’espace et la spécialité "architecture et pratiques collaboratives", qui propose de concevoir de petites architectures et dispositifs spatiaux selon des approches collaboratives et participatives. "C’était une évidence pour moi car c’est le domaine du design auquel je m’identifie le plus", explique-t-elle.

Ce qui change par rapport au lycée ?

Rachelle était déjà dans cet établissement pour son bac STD2A. En DN Made, elle accède au statut étudiant. Elle trouve que son emploi du temps est aussi chargé que lorsqu’elle était lycéenne, mais qu’il y a davantage d’exigence de la part des enseignants. "On attend de nous que l’on s’implique beaucoup plus. Cela passe notamment par l’investissement dans le projet que l’on réalise seul. C’est très motivant, car on sait que le résultat sera le reflet de notre travail", explique l’étudiante.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'habituer ?

Le DN MADE correspond à 35 heures de cours par semaine en 1re année. Parallèlement aux enseignements généraux (lettres, philosophie et sciences humaines, langues…) Rachelle approfondit sa connaissance des matériaux et des outils d’expressions fondamentaux (graphiques, plastiques…). Des enseignements complétés, entre autres, par la formation aux logiciels de création et aux langages de programmation numérique. "Cela nécessite beaucoup de travail personnel, notamment pour avancer sur nos projets, souligne Rachelle. C’est également important de prendre le temps d’aller dans les musées et d’approfondir sa culture artistique pour être sensible à ce que l’on fait."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Formée aux arts appliqués pendant ses années lycée, Rachelle était déjà familiarisée avec l’utilisation des logiciels de création (InDesign, Photoshop, Autocad, Sketchup, etc.) qu’elle utilise quotidiennement en cours et pour la réalisation de ses travaux. "C’est dans les matières scientifiques que je me sens le moins à l’aise, même si celles-ci sont mises en relation avec les arts. En technologie, on va par exemple aborder l’aspect technique du bois, et en physique, sa composition. Au lycée, les maths étaient abordées davantage par rapport à l’art, via la géométrie. Cette année, c’est beaucoup plus technique et abstrait."

Ce qui plaît dans cette formation ?

"J’aime les cours de culture, car ils sont vraiment axés sur l’histoire de l’architecture et pas uniquement sur l’histoire de l’art en général", dit Rachelle. Autre point fort de cette année pour elle : la réalisation des projets, car c’était très concret. "Cela permet d’appréhender les contraintes, quel que soit le projet et son contexte et d’associer des pratiques graphiques, numériques et plastiques", complète-t-elle.

Et après ce DN MADE ?

"J’ai envie de voir l’architecture à grande échelle et d’essayer d’intégrer une école d’architecture. J’envisage d’abord un stage de 3 à 4 mois dans une agence", projette-t-elle. Dans tous les cas, elle a envie de poursuivre ses études après le DN MADE.