Ma première année en...

DN MADE (diplôme national des métiers d’art et du design)

Mention objet

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Découvrir le domaine des arts appliqués, c’était l’objectif d’Eliott en postulant en DN MADE (diplôme national des métiers d'art et du design) mention objet. Sensible à une réflexion associant design et écologie, il a été séduit par le parcours "innovation éco-citoyenne" proposé au Lycée Mansart, à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Zoom sur une 1re année intensive.

Pourquoi avoir choisi cette formation ?

"Intéressé par le design, je souhaitais découvrir les arts appliqués, or le DN MADE est la voie d’entrée pour les études supérieures dans ce domaine", résume Eliott, titulaire d’un bac STI2D. Parmi les nombreuses spécialités, cet étudiant a repéré le parcours "innovation éco-citoyenne"* proposé au lycée Mansart. "Cette dimension du design d’objet et de services liée aux problématiques environnementales m’a parue très intéressante", explique-t-il.

*Renommé "design éco-responsable" en 2020

Ce qui change par rapport au lycée ?

"Davantage de liberté !", répond sans hésiter Eliott, qui souligne l’autonomie dont il a rapidement dû faire preuve. "Il faut travailler par soi-même, respecter des dates de rendus pour les travaux à faire à la maison". Autre changement : une curiosité à cultiver. "On nous incite à consacrer du temps à une pratique artistique, à développer notre culture en allant voir des expositions, en suivant à l’actualité du design, de l’art", souligne- t-il.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'habituer ?

Avec 36 heures environ de cours par semaine, l’emploi du temps est chargé. Parallèlement aux matières générales (français, langues vivantes…), Eliott a été formé aux outils d'expression et d'exploration créative, aux technologies et aux matériaux, aux langages numériques, etc. "En dehors des cours, on consacre de nombreuses heures au travail personnel, pour produire des dessins, réaliser des travaux sur les logiciels 2 D et 3D …", illustre Eliott. "Il y a des périodes très denses en fin de semestre !"

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"N’étant pas formé aux arts appliqués, les matières en lien avec le domaine artistique et le travail graphique ont été un peu déroutantes !", se rappelle Éliott, qui a rapidement progressé en dessin, une matière importance en 1re année. "J’ai dû apprivoiser les outils de communication graphique et les logiciels de conception 3D, complètement nouveaux !"

Ce qui plaît dans la formation ?

"Le point fort du DNMADE, c’est le projet en petits groupes", affirme Eliott, qui a travaillé sur un luminaire interactif. "Cela permet à chacun de développer des compétences, de répondre concrètement à une problématique de design. On découvre le processus de création et on apprend à maîtriser les outils", détaille-t-il. Autre volet : la production de textes écrits et oraux sur des sujets libres. "Ce travail nous prépare à présenter un projet, à argumenter." Enfin, un stage d’observation de 3 semaines effectué à Paris dans une association : "J’animais des ateliers de fabrication d’objets à partir de récupération dans de centres socio-culturels", résume Eliott.

Et après ?

"Je souhaiterais intégrer une école, d'art ou de design, de préférence l'une des écoles du ministère de la culture comme l'ENSCI", prévoit Eliott.