Ma première année en...
DN MADE (diplôme national des métiers d’art et du design)
Mention matériaux
Ma première année en...
Mention matériaux
Après un bac SDT2A, Laurine a cherché une formation en lien avec sa passion : le textile, le travail de la matière et les techniques de tissage, qu’elle souhaitait découvrir. Originaire de Caen, elle a choisi d’intégrer le DN MADE mention matériaux au Lycée des métiers des arts, du spectacle et de la création textile La Source, situé à Nogent-sur-Marne (94). Retour sur une 1re année riche en apprentissage.
"J’ai toujours aimé le textile", résume Laurine, qui se rappelle des "petits projets de couture" qu’elle prenait plaisir à réaliser chez sa grand-mère. "Je pense qu’elle m’a transmis ce goût pour la création, dans ce domaine." Après avoir obtenu son bac STD2A, la jeune femme se renseigne sur les formations en restauration d’art, et découvre ce DN MADE centré sur le tissage, au Lycée La Source. "Sachant que cette formation correspondait à mon intérêt pour le textile, je suis allée aux Portes ouvertes. C’était l’un de mes vœux sur Parcoursup, et j’ai été admise."
"En 1re année, le nombre d’élèves n’a rien à voir avec les effectifs du lycée", répond Laurine, passée d’une classe de 35 élèves à un petit groupe d’une quinzaine d’étudiants. "Ça change tout ! Les enseignants sont très présents, le suivi est individualisé, avec des conseils personnalisés qui permettent de progresser techniquement. C’est très confortable."
"Nous avons une trentaine d’heures de cours par semaine, auxquelles s’ajoutent des heures de travail personnel, 1h30 en soirée, une journée le week-end", prévient Laurine. "Nous avons des dossiers à rendre dans le cadre du cours d’arts appliqués, comme des carnets de présentation graphique, des compositions d’images."
"Grâce à mon bac STD2A, j’avais déjà des bases en arts appliqués, ce qui est utile en DN MADE", souligne Laurine, qui a mis la 1re année à profit pour progresser en analyse de l’image. "Ce n’est pas mon point fort a priori, donc j’ai essayé d’approfondir certains choses." Si la découverte des techniques de tissage a pu sembler difficile le premier jour, cette élève a vite été rassurée. "Dès le départ, on a commencé à tisser pour comprendre très concrètement le fonctionnement du métier à tisser. L’enseignante nous a expliqué comment monter les fils pairs, les fils impairs. On est tout de suite dans le faire, sans perte de temps."
"J’ai beaucoup aimé les temps d’atelier. Ça me détend de créer quelque chose de mes propres mains, de me concentrer sur ce savoir-faire", résume Laurine, qui explique : "la création, dans le tissage, est infinie ! On suit tout, depuis le choix des matières, du motif, jusqu’aux finitions." Autre atout du DN MADE : le sentiment d’être très libre dans le processus de création. "Les enseignants nous aident à verbaliser nos intentions, à expliquer la naissance d’un projet, tout en nous laissant une grande liberté."
Après le DN MADE, Laurine envisage de passer certains concours, comme celui du Mobilier national, et celui de l’INP (Institut national du patrimoine). "J’aimerais suivre une formation en restauration textile, de tapis notamment, et dans tous les cas, poursuivre mes études."