Préparer son projet d'études
De nombreuses formations permettent de travailler dans le milieu de l'art, sans devoir devenir un artiste. Avant de se lancer, quelques précautions s’imposent. Pour commencer, il faut bien évaluer les attendus de la formation envisagée (arts plastiques, design, musique...) en fonction de ses compétences et de son parcours scolaire et personnel. Ensuite, il est important de se renseigner sur les conditions d’accueil des étudiants en situation de handicap ou à besoins spécifiques dans les établissements visés. Pour cela, les JPO (journées portes ouvertes) permettent d’échanger avec le référent handicap, des étudiants, l’équipe pédagogique, voire la direction avant de poser sa candidature. Il faut aussi se renseigner sur les transports, le logement et la vie étudiante en général.
Les modalités d’inscription
La sélection à l’entrée est forte dans la plupart des formations artistiques, qu’elle se fasse sur dossier ou sur concours. Les critères de sélection à l’entrée sont les mêmes pour tous. DN MADE, licences universitaires, écoles d’art publiques, prépas artistiques (CPES-CAAP), CPGE arts et design... L’inscription via Parcoursup, qui tend à se généraliser, permet aux élèves en situation de handicap ou à besoins spécifiques d’apporter des éléments d’information sur leur situation, liés à la scolarité. Mais un bon dossier, du talent, un potentiel et une réelle motivation sont indispensables.
Les dispositifs d’accueil
L’ambiance de travail et la culture humaniste propres aux formations artistiques favorisent, d’après les professionnels, l’ouverture à la différence. Au-delà de la solidarité spontanée entre les étudiants, les jeunes à spécifiques bénéficient d’un accompagnement par l’équipe éducative. En classe prépa ou en DN MADE, le PPS (projet personnalisé de scolarisation) et/ou le PAI (projet d’accueil individualisé) mis en place en terminale se poursuivent. Dans les lycées, ces élèves sont suivis par l’enseignant référent à la scolarisation des élèves en situation de handicap, le chef d’établissement, le médecin de l'Éducation nationale ou l’infirmière scolaire. Par ailleurs, les écoles dépendant du ministère de la Culture ont désigné un référent handicap en leur sein.
À savoir. Un PAEH (plan d'accompagnement de l'étudiant en situation de handicap) peut être mis en place pour les élèves bénéficiant en terminale d'un PAP (plan d'accompagnement personnalisé) ou d'un PAI.
Les aides à la vie quotidienne relèvent de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées). Pour un logement Crous, il faut contacter, dès la formulation des vœux sur Parcoursup, le référent handicap du Crous de la région où le jeune poursuivra ses études.
Anticipez les auditions
Selon les besoins spécifiques du jeune, de nombreux aménagements dès les concours ou auditions puis pendant la scolarité sont possibles, à condition d’en faire la demande dès les inscriptions. Les aménagements mis en place pour le baccalauréat peuvent s’appliquer pour les concours, il est important de contacter au plus tôt dans l’année de terminale les référents handicap des écoles visées. Il est également utile de s’informer sur les stages en milieu professionnel qui seront demandés en cours de scolarité. Là encore, des aménagements seront peut-être nécessaires.
À savoir. Toutes les formations présentes dans Parcoursup, la plateforme nationale de préinscription en 1re année de l'enseignement supérieur, mentionnent un référent handicap qui peut répondre aux questions sur les aménagements possibles dès le concours, puis au cours de la scolarité.