Ma première année en...

CAP composites, plastiques chaudronnés

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Florian vient d'obtenir son CAP composites, plastiques chaudronnés au lycée public de Chauny-site de Ternynck. Il fait le point sur ce qu'il a appris en préparant ce diplôme qui forme des chaudronniers plastiques, un des métiers les plus recherchés du secteur.

Pourquoi avoir choisi d'entrer en CAP composites, plastiques chaudronnés ?

C'est en 3e prépa-pro que Florian a découvert la plasturgie. "Ce CAP n'était pas mon premier choix d'orientation mais ça me plaît. J'ai toujours envie de devenir conducteur routier, mais je continue en bac pro pour apprendre d'autres techniques et savoir utiliser des machines plus complexes."

Qu'est-ce qui change par rapport au collège ?

En CAP, il y a environ 33 heures de cours par semaine. Les TP (travaux pratiques) à l'atelier occupent la moitié de l'emploi du temps de Florian. "Nous avons des TP de composites et de chaudronnerie plastique, mais nous continuons à faire du français, des maths, de l'histoire-géo, de l'EPS… comme au collège, énumère-t-il."

Quels sont les principaux enseignements ?

Chaudronnerie plastique, composites, mais aussi mathématiques, qui servent pour les travaux pratiques. Le jeune homme raconte : "On apprend à calculer la surface et le volume de la pièce à fabriquer, la quantité de gel-coat, de résine et de colorant à utiliser… On utilise des logiciels de dessin industriel, avec les plans des produits à fabriquer." En cours de chaudronnerie plastique, les élèves partent d'une plaque ou d'un tube en plastique pour fabriquer des objets. "Il faut découper le plastique en suivant les plans et assembler les morceaux avec différents outils, comme un chalumeau", décrit Florian. Ce que les élèves apprennent en cours, comme la lecture de plans, leur sert à l'atelier. "À l'atelier, nous avons fabriqué des boîtes, des horloges, des casiers de rangement, des statuettes... Pour chaque produit à fabriquer, nous utilisons la technique adaptée", explique le jeune homme.

Qu'est-ce qui lui plaît dans cette formation ?

Florian a été agréablement surpris par le nombre de semaines de stage ! "Il y a 16 semaines de stage en entreprise, réparties sur les 2 ans de formation." Autre surprise ? "Je ne pensais pas être capable de produire des pièces en composite ou en plastique comme j'ai appris à le faire."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Florian apprend différentes techniques, comme le moulage, pour fabriquer des produits en matériaux composites. "Cela consiste à appliquer au pinceau des couches de résine et de la fibre de verre sur un moule de l'objet à réaliser. Au début, c'est difficile puis on attrape le coup de main, dit-il."

Quels progrès a-t-il fait depuis le début de la formation ?

Grâce au stage, Florian a appris comment se comporter dans l'entreprise. "Pour produire une pièce sans défaut, il faut être appliqué, soigneux et méticuleux. On apprend aussi la rigueur et la précision", ajoute-t-il.