Ma première année en...
Antthony est élève en CAP opérateur logistique au lycée Camille Jenatzy, dans le 18e arrondissement de Paris. Cet établissement public est le seul de la capitale à dispenser cette formation. Le jeune homme nous parle de sa 1re année en voie professionnelle et de ses projets.
Pourquoi avoir choisi d'entrer en CAP conducteur livreur de marchandises ?
En 3e, Antthony a eu l’occasion d’effectuer un stage au sein d’un entrepôt de logistique : "J’ai découvert pendant ce stage les différentes activités de la logistique : réceptionner et stocker les marchandises, préparer les commandes, gérer les stocks en ligne, etc., explique-t-il. La polyvalence du métier d’opérateur m’a bien plu, alors j’ai décidé de préparer le CAP cette année."
Qu'est-ce qui change par rapport au collège ?
"Je trouve que la formation est beaucoup plus vivante et concrète qu’au collège. En atelier, par exemple, on apprend les gestes et les manœuvres, comme si on était magasinier-cariste dans un entrepôt !" se réjouit Antthony. Par ailleurs, les professeurs encouragent les élèves à être autonomes, à prendre des initiatives parce que, selon lui : "tout de suite après le CAP, on doit être opérationnel pour travailler en tant qu’opérateur logistique".
Quels sont les principaux enseignements ?
En salle de classe, les élèves abordent les matières générales, comme le français ou les maths, mais aussi les enseignements théoriques de la logistique : connaître les entreprises du secteur (industries, grande distribution...), maîtriser les notions de flux entrants et sortants (entrées et sorties des marchandises), savoir gérer l’accueil des livreurs… En atelier, ils se forment aux opérations logistiques : contrôle des documents de transport, vérification de la qualité des produits, préparation des commandes, étiquetage des colis… Les élèves apprennent aussi à utiliser les outils informatiques de la logistique : lecteur de codes-barres et tablette, par exemple.
Qu'est-ce qui lui plaît dans cette formation ?
"On ne s’ennuie pas ! Le programme est varié : on alterne différents cours, en plus de nombreux travaux pratiques, constate le jeune homme. Au lycée, l’atelier se présente comme un magasin ou un entrepôt et, ces derniers temps, on a appris à choisir un chariot en fonction des marchandises à stocker, et aussi à conduire les différents engins de manutention !" En effet, durant le CAP, ses camarades et lui passeront le Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité), qui est nécessaire pour exercer en tant que magasinier-cariste.
Et après ?
Dans quelques jours, Antthony commencera son stage de 4 semaines dans une entreprise de logistique. "L’an prochain, je devrai effectuer un autre stage, si possible dans une entreprise différente, précise le jeune homme. Ces stages sont de réelles expériences, qui me permettent de progresser et de travailler comme si j’étais déjà un pro !" Après le CAP, il a l’intention de poursuivre ses études : "Je souhaite préparer le bac pro logistique, puis le BTS GTLA (gestion des transports et logistique associée) car je souhaite devenir responsable d’entrepôt."
