Ma première année en...

CAP conducteur livreur de marchandises

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Insa est élève en CAP conducteur livreur de marchandises au lycée professionnel La Floride, à Marseille (13), le seul établissement public des Bouches-du-Rhône à dispenser la formation. Le jeune homme nous parle de sa 1re année en voie professionnelle et de ses projets d’avenir.

Pourquoi avoir choisi d'entrer en CAP conducteur livreur de marchandises ?

En fin de 3e, Insa a dû opérer un choix entre différents diplômes professionnels, avec l’aide de son professeur principal. Il a finalement opté pour le CAP conducteur livreur de marchandises, parce qu’il lui permettra d’exercer un métier qui n’est pas routinier et où l’on est mobile : "Je n’ai pas envie de rester enfermé dans un bureau ou dans un entrepôt toute la journée !" assure-t-il.

Qu'est-ce qui change par rapport au collège ?

"La formation est beaucoup plus vivante et concrète qu’au collège, constate Insa. Et les enseignements professionnels sont nombreux et variés." Occupant un peu plus de la moitié de l'emploi du temps, ces derniers abordent aussi bien la prise en charge du véhicule, l’enlèvement de marchandises, le transport et la livraison que la rédaction de documents administratifs (bordereaux de livraison, factures) et la relation client. "Ce sont des cours où l'on apprend vraiment un métier ! Du coup, je me sens à l’aise et je m’investis volontiers, pendant les cours comme en atelier."

Quels sont les principaux enseignements ?

Comme tous les élèves de CAP conducteur livreur de marchandises, Insa va passer les permis B et C pendant la formation. "J’ai commencé l’apprentissage de la conduite automobile et l’année prochaine, on attaque le permis poids lourd !" se réjouit-il. En atelier de manutention, il a appris à manier les outils en toute sécurité, notamment le chariot de manutention à conducteur porté. En cours, il a découvert la maintenance des véhicules : "On n’apprend pas à réparer, mais à contrôler le bon état du véhicule, à vérifier les niveaux d’huile, d’eau, la pression des pneus, précise-t-il. C’est important parce qu’ensuite, on peut rouler en toute sécurité."

Qu'est-ce qui lui plaît dans cette formation ?

Outre les enseignements professionnels, tous nouveaux pour lui, Insa a découvert cette année le cours de PSE (prévention-santé et environnement) : "C’est une matière très intéressante parce qu’elle apprend à être responsable de sa santé, à respecter les consignes de sécurité, le matériel qu’on utilise et bien sûr les marchandises qu’on doit transporter ", note le jeune homme. Et puis, il y a les nombreux cours de conduite : "On est seul avec le formateur dans la voiture-école. Il sait nous mettre à l’aise et prend son temps pour que l’on assimile bien toutes les techniques de la conduite."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

"Aucune ! La formation se passe très bien !" Insa apprécie la disponibilité des professeurs. "Ils prennent le temps d’expliquer et ils nous aident en cas de difficulté." 

Et après ?

Dans deux semaines, Insa commence son stage de fin d’année au sein d’une entreprise de transport routier. "Cela sera ma 1re expérience professionnelle !", souligne-t-il. Après le CAP, le jeune homme a l’intention de préparer le bac pro conduite et transport routier de marchandises : "Avec ce diplôme, je pourrai effectuer des trajets à l’international."