Ma première année en...

Bac pro artisanat et métiers d’art

option marchandisage visuel

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Sarah est élève en 1re du bac pro AMA (artisanat et métiers d'art) option marchandisage visuel, au lycée polyvalent Eugénie Cotton, un établissement public situé à Montreuil (93), près de Paris. La jeune fille revient sur son année de 2de et nous parle de ses projets d’avenir.

Pourquoi avoir choisi d'entrer en bac pro AMA option marchandisage visuel ?

Après la 3e, Sarah espérait passer en 2de générale et technologique pour ensuite préparer le bac STD2A. Parce qu'elle avait "des difficultés dans les matières générales", ses professeurs lui ont déconseillé cette voie. Elle a donc cherché une formation en arts appliqués accessible après la 3e. "J’ai toujours aimé construire de mes mains des objets, comme des boîtes en bois." Elle opte pour le bac pro marchandisage visuel, où l’on apprend à fabriquer de A à Z des présentoirs ou encore des décors, qui serviront, par exemple, à mettre en valeur la vitrine d’un magasin. "Je peux ainsi mettre en avant mon habilité manuelle !"

Qu'est-ce qui change par rapport au collège ?

"En classe de 3e, nous étions une trentaine d’élèves. En bac pro, nous ne sommes qu’une douzaine. Du coup, les professeurs sont très disponibles pour nous aider." Sarah apprécie cette proximité avec les enseignants : "Au collège, ils nous expliquent une, deux, trois fois, ensuite ils passent à autre chose. En lycée pro, ils répètent jusqu’à que chaque élève ait bien assimilé la leçon ou la technique… C’est rassurant !"

Quels sont les principaux enseignements ?

"On nous expose d’abord ce qu’est le marchandisage visuel. Puis on apprend en atelier à faire des planches de dessin et des maquettes pour, petit à petit, créer un projet de décor mettant en valeur le produit dans un espace commercial ou une vitrine." Des cours d'arts appliqués (histoire de l’art, styles…) et de communication visuelle (graphisme, infographie) préparent également les élèves à être autonomes : "On nous donne les outils pour mener un projet de A à Z, de la conception jusqu’à la réalisation d’un support. Par exemple, un présentoir ou un décor éphémère."

Comment se déroulent les stages ?

En 2de, Sarah a effectué deux stages : le premier dans un magasin d’habillement, le second dans une boutique de sport : "j’ai pu observer le travail des salariés de ces espaces, leur poser des questions… Et comprendre comment ils ont aménagé leur espace commercial pour inciter les visiteurs à acheter les produits."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Appréciant la diversité des enseignements, Sarah reconnaît que la charge de travail est importante : "Il faut vraiment s’impliquer pendant les cours et lors des ateliers, car on y apprend réellement à devenir marchandiseur visuel. Il faut donc être motivé et travailleur !" Si les matières générales restent présentes dans le programme, elles sont toujours en lien avec les activités professionnelles et les besoins du métier : "Par exemple, on apprend à utiliser des outils mathématiques (mise à l’échelle, rapport de calcul, etc.) pour réaliser un dessin technique."

Et après ?

Après son bac, Sarah souhaite poursuivre ses études dans le domaine de l’aménagement d’espaces. "Mes professeurs m’aideront à trouver une formation et une école qui sied à mon projet." Elle se donne les moyens d’y parvenir : "Je m’investis au quotidien pour avoir un bon dossier scolaire et m'offrir un maximum de chances d’intégrer une formation supérieure en architecture d’intérieur."