Ma première année en...

Bac pro métiers du cuir

Option maroquinerie

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Florian est élève en 1re du bac pro maroquinerie au lycée Turquetil, établissement public situé à Paris. Le jeune homme nous parle de son année de seconde et de ses projets d’avenir.

Pourquoi avoir choisi ce bac professionnel ?

En 3e, Florian ne voulait pas poursuivre en seconde générale et technologique : "j’aime bien bricoler et travailler avec mes mains. Mais je ne savais pas quel métier je voulais apprendre ni quel CAP ou bac pro entreprendre…". Adorant la mode et les vêtements, Florian découvre qu’il existe des formations professionnelles dans ces domaines : "J’en ai parlé avec mes parents et avec mon professeur principal ; puis je me suis rendu aux journées portes ouvertes des établissements proposant des CAP et des bacs pro dans le domaine. C’est comme cela que j’ai découvert le bac pro maroquinerie au lycée Turquetil !"

Ce qui change par rapport à la 3e ?

"En 3e, j’étais un peu démotivé…  Depuis que je suis en bac pro, je suis content parce qu’on apprend un métier, notamment en atelier où l’on assimile, petit à petit, toutes les phases de la fabrication d’un objet en cuir…" Florian apprécie également l’ambiance “studieuse” au sein de sa classe : "Mes camarades et moi-même, nous sommes tous passionnés par la mode et désireux d’obtenir le bac !"

Sur quoi portent les enseignements professionnels ?

"En atelier, on réalise dans un premier temps un petit objet en cuir comme par exemple un porte-cartes puis on se lance dans la création d’un objet plus important comme un sac…". Les élèves apprennent aussi les techniques pour construire un patronage (gabarit de coupe pour réaliser le modèle), puis à monter un dossier technique (les gammes de fabrication, les calculs de surface…). "On a aussi des cours en arts appliqués où l’on apprend à dessiner, à faire des planches de tendance, à décliner un modèle sous différentes formes et matières… sans oublier l’histoire du cuir. C’est vraiment une formation très complète qui demande de s’investir !"

À quoi faut-il se préparer ?

Florian apprécie la progression de la formation : "On procède étape par étape pour bien maîtriser toutes les techniques manuelles. On apprend aussi à utiliser tous les outils et matériels comme la cisaille, la machine à parer, la machine à refendre…"  Si les matières générales restent présentes dans le programme, elles sont toujours en lien avec les activités professionnelles et les besoins du métier : "Par exemple, en mathématiques, on aborde les calculs de surface pour prévoir la quantité de cuir nécessaire pour réaliser une pièce et pour monter le dossier technique…"

Comment se passent les stages ?

Florian a effectué l’an dernier un stage, dans un atelier de réparation de vêtements, sacs et accessoires en maroquinerie. Cette année, il espère effectuer un stage dans le cadre du programme européen Erasmus + : "Je cherche actuellement une entreprise ou un atelier susceptible de m’accueillir en Espagne !"

Des projets pour la suite ?

Florian souhaite  poursuivre ses études après son bac : "J’aimerais bien préparer le BTS métiers de la mode – chaussure et maroquinerie." Il se donne les moyens d’y parvenir : "je m’investis au quotidien pour avoir un bon dossier scolaire… et me donner un maximum de chances d’intégrer ce BTS."

Image d'illustration, crédit photo ci-après

En atelier, les élèves fabriquent des objets en cuir : portefeuille, ceinture, sacs… Étape par étape, ils apprennent toutes les techniques manuelles au cours de la formation.

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Ils apprennent également à maîtriser les outils et matériels comme la cisaille, la machine à parer, la machine à refendre, etc.

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Ils doivent savoir monter un dossier technique, construire un patronage… Des cours en arts appliqués et histoire du cuir s’y ajoutent. L’ambiance y est studieuse.

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Pour poursuivre ses études après le bac, Florian s’investit dans son travail pour avoir un bon dossier scolaire, nécessaire à l’admission en BTS métiers de la mode, son projet.