Ma première année en...

Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Ils ont 16 et 17 ans et sont apprentis en bac pro MELEC (métiers de l'électricité et de ses environnements connectés). Malgré quelques difficultés en début d’année, Antoine et Léa trouvent leurs marques aussi bien en cours qu’en entreprise. Ils nous racontent leur formation à l'ÉA écoles des éco-activités, à Paris.

Pourquoi avoir choisi le bac pro MELEC ?

Léa était curieuse. "Devant une lumière, je me suis toujours demandée d’où venait l’électricité. Puis j’aime travailler avec mes mains." Antoine, lui, a déménagé après une 2de bac pro systèmes numériques. Il a été amené à changer pour le bac pro MELEC, où il retrouvait un domaine connu : la domotique et ses objets connectés. "Allumer une lumière ou ouvrir un portail avec un smartphone, c’est l’avenir !" Il a préféré reprendre les bases en 2de que d’intégrer la classe de 1re. Quant à l’apprentissage, c'était la formule proposée dans leur établissement. Un job dating et quelques recherches Internet plus tard, chacun a trouvé une entreprise.

Ce qui change par rapport au collège ?

"En 3e, la technologie est plus générale", se souvient Antoine. "Ici elle est spécialisée sur l’électricité. Puis on applique la théorie en travaux pratiques, on réalise des circuits d’éclairage." Tout devient plus concret. Les mathématiques servent à effectuer des calculs nécessaires au choix des composants pour concevoir une installation électrique, ou à évaluer la consommation d’énergie. Antoine apprécie aussi l’entraide dans la classe, qui compte une quinzaine d’élèves aux profils et aux âges variés. "La formation en entreprise nous fait mûrir et nous prépare à travailler plus tard", ajoute Léa.

Quelles sont les missions en entreprise ?

Léa est apprentie dans une filiale d’un groupe international, liée aux infrastructures de transport. Elle est formée à la maintenance préventive, sur des installations de ventilation dans les tunnels autoroutiers, par exemple. Antoine installe des alarmes antivol et des détecteurs de fumée pour une entreprise spécialisée dans les systèmes de sécurité. Les deux apprentis n’hésitent pas à poser des questions en entreprise. "Nous prenons des notes et des photos. Cela nous aide à tout retenir et à faire un bilan régulier de la formation professionnelle."

Quel est le rythme de travail ?

Les apprentis alternent des périodes de cours et des périodes en entreprise. La dernière a duré 4 semaines. Ils commencent alors leur journée à 7 h, parfois même à 6 h dans le cadre de déplacements. "C’est fatigant au début. Quand on rentre du travail, on a envie de se poser, alors qu’il faut revoir régulièrement les cours pour ne pas perdre le fil", confie Léa. "On révise entre 1 h et 1 h 30 par soir. Puis, il y a les devoirs à faire, ce qui prend plusieurs soirs", précise Antoine. "On a moins de vacances en tant qu’apprenti, c’est un sacrifice, mais on est rémunéré."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Comme Léa, les élèves ont souvent du mal à lire et dessiner des schémas. "Il y a des symboles et des normes à connaître." Pour Antoine, "le plus compliqué, c’est de se projeter : de passer du plan à la réalisation". Les TP l’aident sur ce point. Il a en tout cas bien progressé. "Pour la première fois de toute ma scolarité, j’ai eu 17/20 de moyenne avec des félicitations. J’ai pris confiance en moi, même dans les matières théoriques." Léa est elle aussi fière de ses résultats. "On est tellement intéressés que tout devient plus facile."

Et après ?

Antoine et Léa vont bientôt étudier les systèmes automatisés dans les bâtiments. Puis le programme de 1re sera orienté sur les installations industrielles, celui de terminale, sur le dépannage. Les deux élèves se projettent vers un BTS, toujours par la voie de l’apprentissage. Antoine vise le BTS fluides énergies domotique, "si mes notes suivent et que cela me plaît toujours". Léa n’a pas encore décidé de sa spécialité de BTS. "Je souhaiterais rejoindre une école d’ingénieurs plus tard, en passant par une licence professionnelle."

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Les apprentis sont de retour à l’école : ils révisent des formules pour calculer la consommation d’énergie d’un bâtiment, avant un devoir sur table.

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Place à l’atelier de câblage, encadré par le professeur. Les élèves revêtent leur tenue de sécurité, pour 3 heures de travaux pratiques.

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Pas d’électricité sans schéma. Les couleurs de fils et chaque symbole ont leur importance. Puis il faut passer du dessin à la réalisation.

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À l’aide d’une fiche de travaux pratiques, Antoine met en place des tubes pour faire passer les câbles et visse des interrupteurs.

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Les indispensables pour un électricien : une boîte à outils, des interrupteurs, des câbles, etc. Il faut choisir les bons éléments pour son montage.

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Étape par étape, les élèves progressent à leur rythme. Il s’agit aussi de trouver des solutions aux problèmes de chacun.

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Une fois le circuit branché, Léa effectue des mesures spécifiques. Elle porte des gants isolants pour se protéger des risques d’électrocution.

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Que la lumière soit ! Léa est fière d’apprendre les techniques d'électricité. Un défi qu’elle s’est lancé pour elle et pour les filles en général.