Ma première année en...

Bac pro métiers de la mode

Option vêtements

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Élève au lycée Marie Laurencin, dans le 10e arrondissement de Paris, Sirifé a fait le choix de préparer un bac pro métiers de la mode (remplacé par le bac pro métiers de la couture et de la confection). Il revient pour nous sur son année de seconde.

Pourquoi avoir choisi un bac pro dans le secteur de la mode ?

Originaire de Côte d’Ivoire, Sirifé est arrivé en France pour apprendre un métier : "Mon père était tailleur. J’ai choisi le secteur de la mode car je voulais mettre en application ce qu’il m’avait appris lorsque j’étais petit, et approfondir mes connaissances." Grâce au bac pro métiers de la mode option vêtements, le jeune homme sera capable, à l’issue de ses trois années d’études, d’intervenir tout au long de la chaîne de fabrication du vêtement : définition, industrialisation, réalisation, assemblage et contrôle des éléments constituant le vêtement.

Comment se déroule une semaine de cours au lycée ?

"La semaine est assez rythmée, souligne Sirifé. Je suis en cours tous les jours de 8h30 à 17h30. L’emploi du temps est équilibré entre matières générales et enseignements professionnels." Une quinzaine d’heures sont consacrées au français, aux mathématiques, à l’histoire-géographie, à l’économie-gestion, à l’anglais et au sport. Une dizaine d’heures d’enseignements professionnels viennent compléter l’emploi du temps.

Sur quoi portent les différents enseignements professionnels ?

Les élèves apprennent à connaître les différentes entreprises de la filière mode, la technologie des textiles et des matériels, la représentation technique des produits ainsi que les étapes de leur industrialisation. Sirifé aime particulièrement les cours d’arts appliqués, car il y "apprend à dessiner et à créer son modèle." L’analyse du cahier des charges, la mise au point du projet et la méthodologie du prototypage sont également au programme.

Quelle place est accordée aux stages ?

Deux stages doivent être effectués pendant l’année de seconde. "J’ai fait mon premier stage dans un atelier de couture sous-traitant de Louis Vuitton, Yves Saint-Laurent et Lanvin", explique Sirifé. Le jeune homme a été aidé dans sa recherche par son professeur d’atelier. "Ça s’est tellement bien passé qu’ils voulaient même m’embaucher, précise-t-il. J’ai préféré poursuivre mes études et obtenir mon bac d’abord, mais cela m’a donné l’occasion de faire un second stage dans cette entreprise et de me perfectionner." 

Y a-t-il beaucoup de projets à mener ?

Parallèlement aux projets menés en classe, les élèves sont encouragés à participer à des concours. Avec d’autres élèves de sa classe, Sirifé a élaboré une robe et un costume destinés au défilé de mode du réseau des lycées des métiers de la mode et de l’élégance, qui a lieu tous les ans à la Sorbonne. Le lycéen a également présenté, seul cette fois-ci, le concours du meilleur apprenti de France en catégorie couture flou, et obtenu la médaille d’or nationale. Comme il le souligne, "ce sont des expériences qui permettent de se dépasser. Et c’est aussi un moyen de faire parler de soi…".

Quels projets après le bac ?

Après le bac, Sirifé envisage de poursuivre au minimum en BTS métiers de la mode option vêtements. "Je veux être le plus qualifié possible car j’envisage, plus tard, de créer ma marque."

Image d'illustration, crédit photo ci-après

En atelier, Sirifé travaille sur une doublure qu'il assemble à la machine à coudre.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Sirifé doit réaliser un costume pour homme. Pour cela, il fabrique différentes pièces séparément, avant de les assembler.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Avec d'autres élèves, Sirifé travaille sur un projet de robe de mariée transformable.

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Grâce à son projet personnel, Sirifé a gagné la médaille d'or nationale du meilleur ouvrier de France.