Ma première année en...
Prépa TSI
Technologie et sciences industrielles
Ma première année en...
Technologie et sciences industrielles
Issus de la voie technologique, Laurène et Clément ont choisi d’intégrer une prépa TSI (technologie et sciences industrielles) au lycée Richelieu de Rueil-Malmaison. Pendant 2 ans, ils vont travailler dur avec pour objectif de réussir les concours d’entrée en écoles d’ingénieurs. Au programme : des sciences à haute dose. Regards croisés.
Pour Clément, la prépa TSI représentait la meilleure option en sortant d’un bac STI2D. "Évidemment, il faut beaucoup travailler, mais à la fin les concours nous ouvrent la porte d’entrée des écoles d’ingénieurs. J’ai donc postulé dans différents lycées proposant cette prépa, mais aussi en DUT au cas où mon dossier ne serait pas retenu." Comme lui, Laurène a misé sur la prépa TSI après un bac STI2D dans le but d’intégrer une école d’ingénieurs : "J’ai préféré faire une prépa plutôt qu’un DUT* car le choix d’établissements aux concours post-prépa est bien plus large."
*Désormais appelé BUT (bachelor universitaire de technologie)
Le passage entre la terminale et la prépa a été un choc pour Clément. "Jusqu’au bac, je me contentais du minimum. Arrivé en prépa, on révise de manière continue. Toutes les disciplines sont vraiment importantes et pas seulement les mathématiques", explique l'étudiant. La transition a également été rude pour Laurène : "Le 1er mois surtout n’a pas été facile, il a fallu s’habituer aux journées de cours plus longues et à avoir beaucoup plus de travail à faire le soir. En terminale, j’étais première de ma classe et je me suis retrouvée avec des élèves meilleurs que moi, qui étaient aussi premiers de leur classe auparavant..."
À un rythme beaucoup plus dense ! "En terminale, j’avais peu de devoirs à la maison. Désormais il faut reprendre chaque soir les cours de la journée, faire des fiches et préparer les devoirs surveillés (DS) qui ont lieu le samedi matin et les colles", détaille Laurène. Pour son camarade aussi, les soirées à bûcher se sont allongées : "Avant la prépa, je travaillais 1 heure par semaine chez moi. Maintenant, c’est le temps que je consacre tous les soirs à mes devoirs et révisions." Les deux élèves ont des colles toutes les semaines en maths et toutes les deux semaines en sciences de l’ingénieur, anglais et physique, et le samedi matin est réservé aux DS. Un emploi du temps qui laisse peu de place pour les loisirs. "Je faisais de la musique et du basket, mais j’ai mis cela entre parenthèses le temps de la prépa", ajoute Laurène.
Les deux étudiants observent une continuité dans l’apprentissage des matières. "Ce qu’on a appris en STI2D est approfondi et développé. En mathématiques par exemple, on a débuté l’année avec des exercices assez simples afin de nous faire progresser en raisonnement logique", souligne Clément. "Certains chapitres en physique correspondent avec ce que l’on a étudié au lycée en enseignements technologiques transversaux." Pour Laurène, le changement le plus important reste la densité des enseignements : "On a parfois l’impression de voir tout le programme de terminale en 2 heures ! Du coup, il faut être plus organisé, attentif en cours et surtout actif en TD et TP."
Pour l’instant, Laurène ne sait pas encore à quelle école d’ingénieurs elle va postuler, mais son objectif n’est pas forcément d’entrer dans une très grande école. "Je veux surtout faire quelque chose qui me plaît, peut-être travailler dans l’environnement plus tard. J’aimerais bien encadrer une équipe, monter des projets dans le domaine de la gestion des déchets ou de l’eau." De son côté, Clément a une idée plus précise de l’école qu’il vise : "J’envisage d’intégrer les Arts et métiers ParisTech. Les sciences de l’ingénieur, en particulier la mécanique, me plaisent bien mais je n’ai pas encore déterminé dans quel secteur j’aimerais exercer. C’est pour ça que j’ai choisi la prépa."