Ma première année en...
Prépa MPSI
Maths, physique, sciences industrielles de l'ingénieur
Ma première année en...
Maths, physique, sciences industrielles de l'ingénieur
Intéressé depuis toujours par les sciences et leurs découvertes, Léo a décidé au lycée d’intégrer une école d’ingénieurs. Parmi les chemins qui y mènent : les CPGE. Actuellement en voie MPSI, au lycée Buffon à Paris, il revient sur cette expérience de la prépa, qu’il juge difficile mais formatrice.
Pendant sa terminale avec spécialités scientifiques, Léo décidément motivé par les sciences postule à différentes écoles d’ingénieurs post-bac : l’UTC, les Insa de Lyon, Toulouse, Rennes et Rouen. Rejoindre ces écoles directement après le bac le motive : "On y construit librement son parcours et la vie associative y est dynamique", explique-t-il. Mais il n’est sélectionné dans aucun de ces prestigieux établissements. "J’avais aussi déposé des dossiers pour entrer en prépa dans des lycées de différents niveaux, parce que la prépa permet d’intégrer de bonnes écoles." Il choisit la voie MPSI où la chimie occupe moins de place qu’en PCSI.
Dès le début, tout va beaucoup plus vite qu’en Terminale. "On passe beaucoup moins de temps sur les notions qui sont pourtant nettement plus compliquées." Chaque semaine, Léo a des devoirs maison à rendre en mathématiques et dans d’autres matières, un DS (devoir surveillé) de 3 ou 4 heures le samedi matin, et deux colles. "Idéalement, il faudrait travailler 3 heures par jour, pour relire les cours, préparer les exercices d’application des travaux dirigés… Je m’en approche quand je vais à la bibliothèque", raconte Léo qui s’accorde un peu de répit le week-end : "Après le DS du samedi matin, je suis trop vidé pour m’y remettre tout de suite, donc j’en profite pour jouer au tennis et sortir."
S’il conserve une part de français-philo et d’anglais, l’emploi du temps est resserré autour des matières scientifiques, ce qui réjouit Léo. La vraie différence par rapport au lycée réside dans la présence de colles. "J’appréhendais beaucoup ma première colle, mais je suis tombé sur un sujet de mécanique et ça s’est bien passé." Depuis, il s’est habitué à l’exercice : "Même si ça reste un moment stressant, surtout quand on n’a pas eu le temps de réviser, j’aime bien les colles. Les colleurs ne sont pas là pour nous casser. Ils nous aident dans la démarche de résolution des problèmes, nous donnent des conseils. Et ça nous force à être à jour dans les cours."
L’organisation est le point faible de Léo. "J’ai tendance à tout miser sur les maths et la physique, et sur les révisions du DS du samedi. Du coup, je prends du retard dans les autres disciplines… Or c’est souvent les matières secondaires comme la chimie, les sciences de l’ingénieur, le français et les langues qui font la différence aux concours", analyse-t-il. Le secret selon lui ? Faire un planning de révision et s’y tenir. La preuve par le classement : au 1er conseil de classe, Léo est classé 15e alors qu'au 2nd, il chute à la 35e place. "À cette période, j’ai de nouveau postulé en école d’ingénieurs. Du coup, je me suis déconcentré et ne relisais plus mes cours au fur et à mesure", reconnaît-il.
Sa nouvelle candidature à l’UTC n’ayant pas abouti, il aimerait passer en 2e année de prépa, en MP (mathématiques-physique). "Ce sont 2 années de sacrifices au niveau de la vie personnelle, mais la prépa est une chance. On a une équipe d’enseignants qui s’occupe de nous et on apprend à trouver les méthodes de travail qui nous conviennent", positive Léo. Mais comme son lycée ne propose qu’une classe étoilée en 2e année, s’il ne passe pas la barre, il ira peut-être à l’université. "Avec les admissions parallèles, on peut réintégrer une école d’ingénieurs après la fac. À niveau égal, je pense même qu’on peut avoir plus de chances par cette voie." Les spécialités qui l’intéresseraient en écoles d’ingénieurs ? Le génie mécanique, l’énergie ou le génie urbain.