Ma première année en...

BTS communication

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Seidou, 18 ans, et Mélanie, 20 ans, ont choisi de préparer le un BTS Communication, qui forme des professionnels capables de concevoir et de mettre en place des opérations de communication pour des organisations publiques et privées. Ils reviennent pour nous sur leur 1re année de formation à l’ENC Bessières.

Pourquoi avoir choisi ce BTS ?

Avant d’intégrer le BTS communication, Mélanie et Seidou ont chacun passé une année dans l’enseignement supérieur après leur bac (ES pour Mélanie, STMG pour Seidou). Seidou est allé en prépa éco, Mélanie en L1 LEA anglais-espagnol. "La fac ne me correspondait pas. Les cours m’intéressaient, mais j’avais besoin de plus d’encadrement", explique Mélanie. Seidou, lui, n’a pas trouvé son rythme en prépa. "J’ai choisi ce BTS, car j’aime l’univers de la publicité et de la communication. Je voulais apprendre à mener des projets, aborder la notion de cible marketing…". Mélanie, elle, était attirée par l’aspect créatif de la communication, et voulait des enseignements plus "concrets".

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Sortant d’un bac ES, Mélanie avait déjà suivi des cours en économie. "En BTS, on aborde l’éco d’une manière plus simple, donc ça a été ! De même pour le droit que j’avais vu en 1re année de fac. Par contre, je n’avais jamais fait du management et du marketing. Ça a donc été plus compliqué…" Au début,  la jeune femme avoue avoir eu un peu du mal, mais elle s’est vite pris au jeu, et depuis, cette matière est devenue une de ces préférées ! Seidou avait, lui, déjà abordé le management, le droit et l’éco pour le bac STMG et en prépa. "En arrivant en BTS, j’avais des facilités dans ces matières. En revanche, j’ai eu quelques problèmes dans les ateliers de production, notamment pour tout ce qui concerne le graphisme et les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur). Mais quand on rencontre des difficultés, nos professeurs nous aident. Et après quelques semaines, on progresse." Depuis, Photoshop n’a plus de secret pour Seidou, qui planche cet après-midi sur la conception d’un flyer pour une soirée qu’il organise dans le cadre de son projet !  

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’acclimater ?

En BTS, Mélanie et Seidou ont une trentaine d’heures de cours par semaine. "L’emploi du temps ressemble à celui de la terminale, ça ne change pas beaucoup, précise Mélanie. Cependant, je dois maintenant prendre en compte mon temps de transport ! Et comme j’aime ce que je fais, j’oublie les contraintes, je suis contente de venir au lycée le matin !" Seidou acquiesce, et ajoute : "la charge de travail n’est pas forcément plus conséquente qu’au lycée, mais il ne faut pas prendre du retard. Pour réussir, il faut faire ses devoirs en temps et en heure, et garder un rythme de travail régulier." Seidou travaille entre 1 et 2 heures par soir en semaine, et explique être extrêmement attentif pendant les cours, pour bien assimiler toutes les notions abordées. Mélanie a un autre rythme de travail. "Il y a des soirs où je n’ai envie de travailler… Comme certaines demi-journées sont libérées dans notre emploi du temps, je me rattrape en travaillant toute une après-midi !" Mélanie précise que la fac lui a été bénéfique. "Cela m’a aidée à mieux m’organiser, et à travailler en temps et en heure. C’est important de respecter les délais, c’est une qualité attendue dans notre futur métier. Impossible de rendre en retard un projet de com’ à nos futurs clients !"

Ce qui change par rapport à la terminale ?

"On mène des projets concrets !", s’exclament les étudiants (voir la vidéo). Création d’un logo, d’un site web, d’une page Facebook, organisation d’une soirée… autant de projets menés pendant le BTS communication. "J’aime mener à terme des projets. Je suis fier quand je présente les documents que j’ai réalisés à un professionnel et qu’il est satisfait de mon travail. On se sent utile !", confie Seidou. Mélanie apprécie également de découvrir de nouvelles matières. "Le cours intitulé conseil et relation annonceur est vraiment intéressant. On aborde la prospection, les différents médias (presse, radio, affichage…), les avantages et inconvénients de passer par ces médias dans notre communication…"

Et après ?

Seidou et Mélanie ont déjà réalisé plusieurs stages. "En début d’année, on a passé trois jours dans une imprimerie. En février, on a fait un stage au sein de régies publicitaires, dont le but est de vendre des espaces publicitaires dans les médias. On devait prospecter d’éventuels annonceurs, prendre des rendez-vous, remplir des bases de données de contacts…", explique Mélanie, qui va effectuer son stage de fin de 1re année dans une agence de com’. "C’est une toute petite agence de com’ généraliste, qui fait à la fois de la com’ externe, à destination du grand public, et interne, à destination des salariés d’une entreprise." Seidou, lui, ira également dans une agence. "Je verrai comment ça se passe en agence, car j’hésite plus tard à travailler dans une agence de com’ ou directement chez l’annonceur, au sein du service de communication d’une entreprise." Tous les deux s’accordent sur un point : continuer leurs études.  Mélanie souhaite préparer une licence pro, ou poursuivre en fac. Plus tard, elle se verrait bien media planner. Seidou, lui, rêve d’intégrer une école de commerce. "Nos professeurs nous disent que c’est important de continuer après le BTS. Il est conseillé d’avoir au minimum  un bac+3", concluent-ils, très motivés.