Ma première année en...

BTS métiers de la mode vêtements

Image d'illustration, crédit photo ci-après

Situé à Cholet (Maine-et-Loire), le lycée Renaudeau-lycée de la Mode forme aux différents métiers de la mode, dans divers domaines (habillement, chaussures et maroquinerie). Cet établissement, public, propose une large palette de formations, dont le BTS Métiers de la mode vêtements. Pendant deux ans, les élèves s’y forment à la conception, à l’industrialisation et à la fabrication de vêtements. Rencontre avec Tifany et Alexandra, étudiantes en 1re année.

Pourquoi avoir choisi ce BTS ?

"Pour moi, un vêtement reflète la personnalité. Réaliser un vêtement à partir d’un croquis, construire un modèle réel, en 3D, je trouve ça génial !" Très créative, Tifany décide en 2de de s’orienter vers un bac pro métiers de la mode vêtement, puis de poursuivre en BTS. "J’ai continué en BTS, car j’avais envie d’apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques." Alexandra est, elle aussi, passionnée par l’univers de la mode. "Ce qui me plaît, c’est le rapport avec le vêtement, le textile, toucher les matières, et coudre." Pour elle, le lycée de la Mode était une évidence. "J’ai choisi ce lycée car tout ici est dédié à la mode. Les élèves sont passionnés, les profs spécialisés… Tout cela crée une vraie émulation. J’ai suivi une option mode de 3 heures par semaine en 2de, puis j’ai fait un bac STI2D ITEC (innovation technologique et éco conception appliquée à l'univers du textile, proposé à Cholet). Vu que le BTS métiers de la mode vêtements était la suite logique de ce bac, j’ai postulé !"

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Venant d’un bac pro, Tifany n’a pas eu de difficultés dans les matières techniques. "En revanche, j’ai eu un peu plus de mal avec certains cours généraux, comme l’économie-gestion et l’anglais." Issue d’un bac STI2D ITEC, Alexandra a, elle, rencontré quelques difficultés dans la partie technique. "En atelier, on apprend de nouvelles techniques, par exemple le moulage (technique qui consiste à mouler un tissu sur un mannequin en bois, voir la vidéo), qui n’était pas au programme du bac. C’est difficile d’apprendre quelque chose de totalement nouveau, il faut du temps…". Dans les matières générales, Alexandra a obtenu de bons résultats. "En BTS, on étudie des choses plus faciles qu’en bac STI2D", estime-t-elle.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s’acclimater ?

En BTS, la semaine de travail est assez dense, avec une trentaine de cours hebdomadaires. "On commence tous les jours à 8h, et on termine vers 17h30. Généralement, la pratique en atelier a lieu le matin, avant les cours généraux l’après-midi, explique Tifany. On a des dossiers à rendre, des oraux à préparer… Le rythme est soutenu !" Pour Alexandra, ce BTS demande un investissement personnel. "Il faut être passionné par ce que l’on fait. Le soir, il faut rester au lycée pour travailler sur les machines, pour avancer dans nos projets". La charge de travail est donc soutenue, mais Tifany et Alexandra avouent avoir du temps pour leurs loisirs. "À condition d’être bien organisé !", précisent-elles.

Ce qui change par rapport à l’année dernière ?

"En bac pro, il y a moins d’heures de pratique, et plus d’heures de cours généraux, explique Tifany. L’enseignement en arts appliqués est également différent. En bac pro, il y a des thèmes définis pour les planches d’ambiance (à partir desquelles on doit créer des vêtements). En BTS, il n’y a plus de thème, il y a une vraie liberté de création." De son côté, Alexandra aime apprendre de nouvelles choses grâce au BTS. "Je découvre de nouvelles techniques, comme le moulage, c’est passionnant ! J’adore être en atelier, mais il ne faut pas négliger le cursus général !."

Quel avis sur le BTS ?

Tifany et Alexandra apprécie la polyvalence de ce BTS. Moulage, prototypage, CAO (conception assistée par ordinateur), physique-chimie appliquée au textile.... tout leur plaît ! "Il faut vraiment vouloir travailler dans le modélisme, précise Alexandra. On fait un peu de stylisme, car on imagine des vêtements que l’on va reproduire ensuite en atelier, mais l’essentiel des cours portent sur le modélisme." À l’issue du BTS, Alexandra prévoit d’entrer en licence pro pour devenir modéliste. Tifany souhaite, elle, faire un 2e BTS (métiers de la mode chaussure et maroquinerie), pour acquérir une autre compétence, et ainsi, peut-être, monter son entreprise une fois diplômée…