Ma première année en...

BTS moteurs à combustion interne

Image d'illustration, crédit photo ci-après

À Saumur (Maine-et-Loire), le lycée Carnot-Bertin propose le BTS MCI (remplacé par le BTS motorisations toutes énergies), une formation en 2 ans post-bac qui s’adresse aux passionnés de moteurs. C’est là qu’Adeline a choisi de poursuivre ses études. L’établissement dispose d’un important matériel pédagogique qu’il met à disposition des élèves, notamment sept cellules d’essais moteurs. Adeline est actuellement en 2e année et revient sur ses débuts dans l’enseignement supérieur.

Pourquoi avez-vous choisi le BTS MCI ?

Alors que la terminale représente pour beaucoup de jeunes une période de questionnement sur le choix de leur orientation, pour Adeline c’était une évidence, elle continuerait d’étudier les moteurs. Après un bac STI GM système motorisé (remplacé depuis par le bac STI2D), elle s’est tout naturellement orientée vers le BTS MCI (remplacé par le BTS motorisations toutes énergies) car elle ne souhaitait pas passer par une classe prépa, du moins pas tout de suite.

À quel rythme de travail a-t-il fallu s'adapter ?

Trouver le rythme, la clé du succès. "Je dois travailler environ deux heures tous les soirs en plus des cours. C’est difficile de s’y mettre dès les premiers jours, parce que même si l’on sait qu’il faut beaucoup travailler, on n’en a pas vraiment conscience. Une fois qu’on a trouvé le rythme c’est tout de suite plus facile."

Quels changements par rapport à la terminale ?

Si le bac STI est centré sur l’étude des voitures, le BTS MCI se concentre sur le moteur lui-même.

"En BTS MCI, il y a moins de pratique au niveau démontage que pour le bac. La 1re année porte sur le moteur et l’environnement moteur, ainsi que la découverte des cellules moteurs. On bénéficie, en début d’année, d’une remise à niveau. Là, c’est vraiment concret, on touche les moteurs, mais sinon on est plutôt dans des cellules et on pilote les logiciels."

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

D’emblée, la quantité de notions à étudier est considérable. Afin de gérer au mieux la charge de travail, Adeline doit repenser entièrement son organisation. "Au début, il y a une grosse marche à passer et il faut travailler beaucoup plus que pour le bac. J’ai été obligée de changer complètement ma méthode de travail pour réussir."

Et après ?

Adeline a effectué son stage de fin d’année dans une grande entreprise. "C’est une bonne expérience car j’ai pu voir comment on gère un ban d’essais moteurs. Cela m’a également permis de vraiment faire la différence entre un ingénieur et un technicien ban d’essais." Le stage a finalement conforté Adeline dans son désir de continuer en école d’ingénieur. "Je pense passer par une classe prépa ATS et m’orienter dans le secteur automobile, peut-être sport automobile."