Ma première année en...
BTS métiers de l'audiovisuel
Option métiers de l'image
Ma première année en...
Option métiers de l'image
Passionné de cinéma, Grégoire a choisi de se former à l’ensemble des techniques de l’image (cadrage, lumière). Motivé par une formation permettant d’acquérir de solides bases techniques, il a intégré le BTS audiovisuel option métiers de l'image proposé au Lycée Jacques Prévert, à Boulogne-Billancourt (92). Récit d’une 1re année remplie de projets.
"Je faisais du cinéma en amateur depuis longtemps et je savais que je voulais exercer un métier de l’image, celui de cadreur", résume Grégoire. Si le jeune bachelier a choisi d’intégrer ce BTS, c’est notamment pour la reconnaissance du diplôme, "que n’offrent pas certaines formations privées dans ce secteur." Par ailleurs, Grégoire a privilégié un cursus pouvant lui apporter les connaissances techniques indispensables : "En 1re année, on voit comment éclairer un sujet en différents points, avec 3 sources de lumière différentes. On est très vite dans le vif du sujet, sur un plateau, avec du matériel et des contraintes réelles."
La 1re année de BTS comprend des matières nouvelles, comme les techniques des équipements et des supports (TES), typiques de l’audiovisuel. "On étudie par exemple le fonctionnement d’un capteur, et en physique, il faut s’attendre à aborder des notions plus poussées, comme le traitement du signal", explique Grégoire. "Cela permet de comprendre les filtres, ou l’optique directement reliée au fonctionnement des objectifs." Titulaire d’un bac S, il n’a pas rencontré de difficultés particulières. Mais mieux vaut avoir conscience que le programme s’adresse davantage aux profils scientifiques.
"En plus des contrôles, nous avons un système de rendus de travaux, de projets, avec des délais à respecter ", souligne Grégoire, qui a appris à travailler dans un temps donné, comme en entreprise ! Parmi les projets réalisés en 1re année : des tournages, des reportages et des captations d’images. "Tout ce que l’on aborde en cours est "testé" sur le terrain. Filmer des tableaux au Louvre par exemple nous permet de mettre en pratique les notions sur la lumière." En moyenne, les élèves sont mobilisés sur un projet tous les mois et demi.
"La différence la plus évidente, c’est le fait d’être dans une formation très pratique, qui nous professionnalise", constate l'étudiant. En BTS, les élèves utilisent le matériel mis à leur disposition quand ils le souhaitent, y compris en dehors des heures de cours. "Nous avons aussi un stage en 1re année. Je pense l’effectuer soit à la régie lumière d’un théâtre, soit dans une société de production. Nous sommes vraiment dans une logique métier."
Très à l’aise dans cette formation, Grégoire apprécie par exemple le fait de bénéficier de conseils d’intervenants extérieurs. "Ça peut être un éclairagiste qui vient nous apprendre comment éclairer un plateau, ou un chef opérateur de fiction qui va nous transmettre certaines techniques, son expérience sur une problématique précise. C’est extrêmement motivant."
Initialement, Grégoire était intéressé par le métier de cadreur, plutôt dans le domaine du documentaire. Un projet qui évolue au fil des mois. "Après mon BTS, j’aimerais travailler directement, si possible dans le spectacle vivant", conclut-il.